dimanche 15 février 2009

Le Jacquemard

Est-ce la cloche, Maria, qui fut donnée à Montbard par Philippe le Bon en 1430 ou le Jacquemard ? Pour certains, les deux personnages en tôle, Jacques et Jacquette, auraient été fabriqués en 1718. Pour d'autres, le Jacquemard aurait été placé sur la tour de la Porte de l'horloge et y seraient resté jusqu'en 1702. La tour menacant ruine, l'horloge aurait été transportée dans le clocher de l'église paroissiale où elle serait restée jusqu'en 1718, ensuite l'horloge et le Jacquemard auraient reparu sur la « tour du Pont » .
En 1781 , Monsieur de Buffon aurait fait placer à ses frais le Jacquemard sur l'hôtel de ville situé à l'emplacement de l'actuelle mairie , et il n'en serait redescendu qu'à la démolition de celui-ci en 1850. Une autre maison commune s'éleva, une horloge y fut installée , mais sans les fidèles sonneurs . 
Au sujet de l'Horloge Jacquemart, la Société Archéologique demanda en 1911 qu'on lui permette de faire enlever les deux bonshommes qui sont dans le clocher afin de reconstituer entièrement cette horloge dans le Musée, au moyen des rouages qui sont déposes depuis longtemps dans la Tour Saint-Louis et qui avaient été achetés dans une vente par M. Antoine Gruez, pour qu'ils ne sortent pas de Montbard, ou que la Municipalité laisse reconstituer entièrement le dit Jacquemart dans le clocher de l'Hôtel de Ville. Mais qu'on ne laisse pas disperser en plusieurs parties ce souvenir historique d'une incontestable valeur, dont les cloches ont d'ailleurs été classées par le Ministère des Beaux-Arts.
Ce qui fut fait. En 1960 , on fit installer une cloche supplémentaire pour une sonnerie plus spectaculaire. Jacquot , l'enfant , aurait lui, été sculpté sur bois par un menuisier Montbardois vers 1860.
Il y aurait une quarantaine de jacquemards en France. Mais au fait d'où provient ce nom de jacquemard ? Certains prétendent que ce nom vient de l'ouvrier Jacque-Marc qui l'aurait inventé. D'autres que ce nom lui vient de Jacque Mar de Bourbon qui servit sous le règne des rois Charles V et VI dans les guerres contre les anglais, les flamands et les bourguignons. Il était connu pour toujours s'armer de pied en cap  avec le plus grand soin, à la guerre comme en tournoi comme en 1385  lors des réjouissances marquant le mariage de Charles VI avec Isabeau de Bavières . Quoiqu'il en soit, à l'époque le jacquemart est d'abord et avant tout un costume de guerre composé d'une jacque (veste) matelassée d'une forte épaisseur de coton capable d'arrêter les traits !

Is it the bell, Maria, who was given to Montbard by Philippe le Bon in 1430 or Jacquemard? Some people says that the two characters in metal sheet, Jacques and Jacquette, were manufactured in 1718. For others, the Jacquemard was placed on the tower of the Porte de l’horloge, and there would have remained until 1702. The tower going to ruin, the clock would have been transported in the bell tower of the parish church where it remained until 1718, then the clock and the Jacquemard have reappeared on the Tour du Pont. 
In 1781, Monsieur de Buffon would have put at his own expense Jacquemard on the City Hall located at the site of the present town hall until its demolition in 1850. Another common house rose, a clock was installed, but without the faithful bell-ringers. 
About the Jacquemart, the Archaeological Society in 1911 asked that the permission to remove the two characters who are in the tower in order to fully reconstruct this clock in the Museum, with the mechanisms that are deposited in the Saint-Louis tower, or leave the entirely reconstitute the Jacquemart in the tower of City Hall. But not let disperse into several parts that recall of an undeniable historical value, the bells have been classified by the Department des Beaux-Arts as historical monuments. 
This was done. In 1960 an additional bell was put in for more spectacular sound. Jacquot, the child would have been carved on wood by a carpenter from Montbard in 1860.

Manuela

L'Eglise Saint-Urse

Bâtie au Xe ou XIe siècle, on remarque son élégant tympan, représentant des bergers, posé en juin 1874.  Jusqu'en 1752, un portail servant d'abri se dressait devant la porte. La coutume voulait que les bénédictions nuptiales y soient célébrées.
Pendant longtemps c'est à l'église de Courtangis que les paroissiens montbardois se rendaient. La chapelle Saint Louis des châtelains de Montbard, est devenue église paroissiale au XVIe siècle après prolongement de sa nef. Selon Nadault, en 1642, le clocher de l'église fut détruit par la foudre et on trouva un petit coffre avec une relique dans la croix et plusieurs autres reliques déposées le 30 novembre 1533 par les édiles. Pour d'autres auteurs, ce coffret fut découvert dans le grand autel accompagné de l'acte de consécration lors de sa démolition en 1714 et le tout fut remis dans le nouvel autel consacré. Selon Nadault toujours, Saint Urse exerçait son sacerdoce en Val d'Aoste.et mourut au milieu de VIIIe siècle. Il fut canonisé et une partie de son crâne fut envoyé en 1273 pour le reliquaire de Montbard. Le 3 juin 1485, le reliquaire de bois fut remplacé par un reliquaire d'argent en forme de buste dans lequel fut placé aussi l'acte de translation.
Nombre de tableaux ornent les murs de l'église dont une Nativité de Ménassier (1599). Les fresques qui courent sur les murs sont d'Ernest Boguet (1902-1975) 
Sur la face latérale sud la chapelle de Buffon fait saillie. Son caveau familial était en sous-sol.
Le 4 mai 1973, les ossements de Buffon qui y avait été enterré le 20 avril 1788 puis exhumé après la Révolution, ceux de son père et de sa famille, sont déposés dans le caveau. 

Built in the X or XI century, its elegant tympanum representing the shepherds was put on in June 1874. Until 1752, a portal serving as a shelter stood in front of the door. The custom was that the wedding blessings were celebrated there outdoor. 
For a long time, people from Montbard went to the church in Courtangis. The chapel of the lords, became parish church in the sixteenth century after extension of the nave. According Nadault, in 1642 the church tower was destroyed by lightning and   a small chest with a relic in the True Cross and several other relics deposited on 30 November 1533 by the mayors were found. For others, this things were discovered in the  altar with the act of consecration during its demolition in 1714 and everything was restored into the new altar and consecrated. Still according to Nadault , Saint URSE exercised his priesthood in Val d'Aosta. And died in mid-eighth century. He was canonized and part of his skull was sent in 1273 for the shrine of Montbard. On 3 June 1485, the wood reliquary was replaced by a silver reliquary in the shape with the act of translation inside. 
Number of paintings are decorating the walls of the church including a Nativity from Ménassier (1599). The frescoes that run on the walls are from Ernest Boguet  (1902-1975) 
On the south side is the chapel of Buffon.This is  his family vault. 
On 4 May 1973, the bones of Buffon who was buried on April 20th 1788 and exhumed at the Revolution, those of his father and his family, were deposited in the vault.

Cindy

La gare de Montbard

En 1823, Léon Blum, alors propriétaire de la ligne féroviaire d'Epinac , a l'idée de créer une ligne Paris-Lyon. Plusieurs plans sont proposés qui évitent Montbard. L'ingénieur dijonnais Darey propose un tracé Aisy, Montbard, Les Laumes, Blaisy-bas qui est accepté. La ligne est inaugurée le 1er juin 1851 en présence du prince Louis-Napoléon . A l'époque il faut 11 heures pour relier Paris à Lyon. En 1923, il faut 4 heures pour se rendre de Montbard à Paris. En 1949, la ligne est électrifiée. Le 3 septembre 1981, un TGV  aux armes de Montbard entre en fonction. Il faut maintenant à peine plus d'une heure pour rejoindre le coeur de la capitale. 
In 1823, Leon Blum, the owner of the train of  Epinac, had the idea to create a railway-line from Paris to Lyon. Several plans are available that avoid Montbard.   Darey, an engineer from Dijon,   proposed  the route : Aisy, Montbard, Les Laumes, Blaisy and it was accepted. The line was inaugurated on June 1st, 1851 in the presence of Prince Louis-Napoleon. At that time it takes 11 hours up to link Paris to Lyon. In 1923, it takes 4 hours to get from Paris to Montbard. In 1949, the line was electrified. On  September 3d, 1981, a TGV with Montbard's arms  becomes operational. You need now just over an hour to reach the heart of the capital.

Les tuileries

En 1353, une tuilerie fut établie sous les remparts du châteaux afin de produire "tielle plaine, plombée frestières, hentiers, quarreaulx plains et pipez" c'est-à-dire les tuiles et pavements nécessaires aux divers aménagements. Les demandes étant nombreuses, il y eut ainsi  au cours des décennies plusieurs  tuileries en activité. L'une des dernières, celle de St Pierre, fut tansférée au lieu dit Le Gué Saint Jean. Dans les années 50, la tuilerie  comptait une quarantaine d'ouvriers produisant 50 à 60 tonnes de briques par jour. La production était livrée à Paris , par péniches , puis par camion. Mais après des difficultés,  son activité cessa définitivement le 1er novembre 1969. La tuilerie et les terrains appartenaient au comte de Vogüe.
En 1979 elle sera détruite dévorées par les engins mécaniques. Mais pour mettre à bas la cheminée de 42 mètres, les ingénieurs  durent utiliser des explosifs. La cheminée tomba avec fracas de son poids de 60 tonnes. Fin d'une époque...
En 1995  six ouvriers, des professionnels au chômage après le dépôt du bilan de la SA Prunier (usine de mécanique), créent dans l'un des bâtiments de l'ancienne tuilerie encore debout, la MGM, Mécanique Générale de Montbard, une entreprise de soustraitance : travail des métaux essentiellement, mais aussi de la pierre, du bois, pour l'entreprise, l'agriculture et le particulier.
En 1995 c'est la ville de Montbard qui leur loue le premier bâtiment (de 230m²). Puis en 1996 trois ouvriers viennent en renfort. Ils sont donc neuf personnes. La ville de Montbard leur loue la deuxième partie du bâtiment pour installer leurs machines-outils (soit 210m²). Cette agrandissement est bien sur un encouragement pour la MGM. Celle-ci propose le rachat des bâtiments à la ville de Montbard, ce qui est accepté. Puis en 2001 la MGM rachète un terrain attenant de 3600m²  à France Telecom. En 2008, pour accompagner la croissance, un nouveau bâtiment  de 250m² est construit en quelques semaines. La MGM atteint le nombre de 17 personnes en activité dans l'usine en 2008. 

 

In 1353, a tilery was established under the castle to produce "tielle plaine, plombée frestières, hentiers, quarreaulx plains et pipez " ie tiles and pavements needed for various alterations. Applications were numerous, and there was for decades  numerous active tileries. One of the last, that of St Peter, was move at a place called Gué St Jean. In the 50', the tilery had about 40 workers producing 50 to 60 tons of bricks per day. Production was shipped to Paris by barge and by truck. But after economic difficulties, the factory finally stopped its activity on 1st November 1969. The tilery and the land belonged to the Comte de  Vogüe. 
In 1979 it was destroyed by the bulldozers. But to knock down the 42 feet high chimney , engineers had to use explosives. The chimney and its 60 tons felt with a crash . End of an era...

In 1995 six workers, professionals, unemployed after the closing down  of SA Prunier , create in one of the old buildings still standing , the MGM, General Mechanics Montbard, a subcontractor company : metal working mainly, but also  stone, wood, for firms, agriculture and  individual. 
In 1995 the city of Montbard was leasing the first building (230m ²). Then in 1996 three workers came as reinforcements. They were nine people.  The second part of the building was rent to install the machines (ie 210m ²). This expansion was of course an encouragement for MGM. The firm proposed to purchase the buildings and it was accepted. Then in 2001 MGM bought adjacent plot of 3600m ² to France Telecom. In 2008, to support teh development, a new building of 250m ² was built in a few weeks. MGM reaches the number of 17 persons working in the factory in 2008.
Alexandra

La cité médiévale

Si le château date, comme on peut le penser, du règne de Louis le Débonnaire, le bourg pelottoné à ses pieds est certainement bien plus ancien. C'est dans la rue Léonie Delautel et dans le quartier Saint Michel que l'on trouve les traces les plus anciennes du passé de notre ville, comme ce magnifique engoulant. Le terme "engoulant" ou "engloutissant" désigne une sculpture représentant une tête d'animal fantastique la gueule ouverte avalant la poutre. Etre "engoulé" à cette époque, c'est aussi avoir le col orné de fourrure par exemple comme dans l'expression "pelice n'est pas chalde s'ele n'est engoleie" (Pelisse n'est point chaude si elle n'est ornée d'un col).
If the castle was built, as we might think, during the reign of Louis the Debonair, the village  at its feet  is certainly much older. It's in the street  Léonie Delautel and in the Saint Michel  we can find traces of the earliest history of our city, as this magnificent "engoulant". The term "engoulant" or "engloutissant" (to gobble out, to gulp or to wolf down) is a sculpture representing the head of a fantastic animal open mouth gobbling the beam. Being "engoulé" at that time is also to have  the neck trimmed with fur for example as in the expression "pelice n'est pas chalde s'ele n'est engoleie" (Pelisse is not warm if it's not trimmed).

samedi 14 février 2009

Le château des Ducs de Bourgogne

Installé sur une butte dominant la Brenne d'une quarantaine de mètres, le château de Montbard fut l'un des plus imposants des Ducs de Bourgogne.
L'origine du château est incertaine mais on peut situer sa construction au milieu du IXe siècle.
Aleth, mère de St Bernard y naquit. Ainsi que Catherine et Marguerite de Bourgogne le 16 octobre 1374. Les ducs de Bourgogne honoraient souvent Montbard de leur présence, embellissant le château et améliorant son confort. En 1423, cette « très belle et notable forteresse » est estimée à 124 francs, soit le dixième de la valeur de toutes les terres de Montbard.
A la mort du dernier duc, Charles le Téméraire en 1477, le château passa aux mains du roi Louis XI. Le château accueilli le marriage d'Anne de Bourgogne et de Jean de Lancaster, Duc de Bedford en 1423.
En 1590, le château, tenant pour la Ligue catholique contre Henri IV, roi de France, soutint vaillamment le siège de Tavannes. En 1602, après la paix de l'Edit de Nante, Henri IV demanda la démolition de plusieurs châteaux-forts dont celui de Montbard.
En 1735, le château étant en ruine, Georges Louis Leclerc, futur comte de Buffon, le fait démolir en partie, ne conservant que deux tours, la tour de l'Aubespin haute de 49 mètres offrant une vue extraordinaire sur Montbard et la tour Saint-Louis dont Buffon supprime les créneaux pour la coiffer d'un toit, ainsi que quelques murs.
Il fait planter de nombreuses essences d'arbres, des quinconces fort à la mode à l'époque et transforme toute la butte en parc et en jardins en terrasses que d'illustres visiteurs viennent admirer.
Buffon fit construire un cabinet de travail orienté au sud-ouest sur la terrasse supérieure du parc où il rédigea une grande partie de l'Histoire naturelle générale et particulière. 
En 1788, à la mort de Buffon, ses biens reviennent à son fils Georges Louis Marie, dit «Buffonet».

Located on a hill overlooking the Brenne of forty meters, the Château de Montbard was one of the largest of the Dukes of Burgundy. 
The origin of the castle is uncertain but it can be built in the mid-ninth century. 
 Aleth, mother of St. Bernard was born here. And also Catherine and  Marguerite de Bourgogne on October 16th, 1374. The Dukes of Bourgogne Montbard often honored with their presence, making the castle prettier and improving comfort. In 1423, this "very beautiful and significant fortress" is estimated at 124 francs, that mean one-tenth of the value of all the land in Montbard. 
After the death of the last duke, Charles the Bold in 1477, the castle passed into the hands of King Louis XI. The Château was the scene of the marriage of Anne de Bourgogne and John of Lancaster, Duke of Bedford in 1423.
In 1590, the castle, rather in favour of the Catholic League against Henry IV, King of France,resist valiantly at the siege of Tavannes. In 1602, after the peace of the Edit de Nantes, Henry IV ordered the demolition of several castles, including that of Montbard. 
In 1735, the castle was in ruins, Georges Louis Leclerc, the future Comte de Buffon , demolished part of castle keeping only two towers, the tower of the Aubespin upper 49 meters offering a spectacular view of Montbard and the tower Saint Louis, which Buffon removes the crenelletions for puting a roof on it, and some walls. 
He planted many species of trees, quincunx very fashionable at the time and transforms the all the hill into a park and terraced gardens that illustrious visitors come to admire.
Buffon had built an office facing south-west on the upper terrace of the park where he wrote much of his Natural History.
In 1788, at Buffon's death, his property returned to her son George Louis Marie, known as "Buffonet".

vendredi 13 février 2009

L'hôtel Buffon

Buffon a redessiné son hôtel en 1741 à partir de la maison paternelle où il naquit le 7 septembre 1707, mais aussi par l'acquisition des maisons voisines. Cette maison de Buffon s'agrandit et devient un château. Il aura fallu 7 ans aux ouvriers de Buffon pour que les travaux arrivent à leur terme. Buffon vécut et travailla dans cet hôtel jusqu'à la veille de sa mort le 16 avril 1788. Durant ces nombreuses années, il ne le quitta guère que quelque mois, chaque hiver, de novembre à mars. Il y reçu aussi ses illustres visiteurs. Son fils Georges Louis Marie, né dans l'hôtel en 1764, reçut la totalité de sa succession. Condamné comme ennemi de la Révolution, celui-ci fut exécuté en juillet 1794. Plusieurs années plus tard, Augustine-Louise, propriétaire de l'hôtel le revendit à la ville de Montbard pour la somme de 150 000 francs en 1885. La ville fit quelques travaux pour aménager l'hôtel en école. Puis le site devint cité administrative. Un projet est à l'étude pour que l'hôtel devienne musée.
Buffon had redesigned his town house in 1741 based on his father's house where he was born on September 7, 1707 and also based on the nearby houses he had acquired. Buffon’s town house expanded and became a « castle ». It took 7 years for his workers to bring the work to an end. Buffon lived and worked in this hotel until his death on April 16, 1788. During these many years, he didn’t leave his residence but, for a few months each winter, from November to March. There, he also received his illustrious visitors. His son Georges Louis Marie, born in the town house in 1764, received his entire estate. Condemned as an enemy of the Revolution, the son was executed in July 1794. Several years later, Augustine-Louise, the owner sold the hotel to the town of Montbard for the sum of 150 000 francs in 1885. The city refurnished the hotel and it became a school. Then the site became an administrative hall. A project is currently under consideration for the town house to become a museum.
 


Pauline

De délicieuses pâtisseries

Les mariottes : à gauche les deux personnages à chapeau de "gendarme" pour les petits modèles, à droite, le couple confectionné avec les moules grands modèles de M. Bride, pâtissier à Montbard.

Les mariottes

Lors de la chandeleur, des lavandières du Faubourg se rendaient à la fontaine des Douix. A travers la brume, elles aperçurent des fées habillées de fleurs et de verdure, portant couronnes et diadèmes sur la tête. Leurs ballerines dansaient sur les bords de l'étang, telles des marionnettes.
Voyant ces fées, les lavandières s'évanouirent. Elles décidèrent de faire une joyeuse fête aux sources des Douix pour commémorer cette apparition.

Pour représenter les fées, on préparait des pâtisseries dites «mariottes» ou «marionnettes» que l'on cuisait au four banal du Faubourg.
Jeunes et vieux se rendaient à la fontaine joyeusement, mariottes en main. On les décapitaient puis on jetaient les têtes dans la source.
Cette fête à la fontaine a disparu tout comme les lavandières et la confection des mariottes.
Au début du XXe siècle, le pâtissier Martin, logeant au bas du Faubourg, portait des mariottes aux lavandières, le jour de la Chandeleur.

Plus tard, en 1977, M. Bride a repris la confection de cette délicieuse pâtisserie. 
Elles sont faites de pâte feuilletée à six tours, taillée à l’emporte-pièce.
Les personnages sont ensuite déposés sur une plaque à peine mouillée et badigeonnée de jaune d’œuf au pinceau et ils cuisent 6 à 7 mn dans un four chaud. 
Dès leur sortie, les mariottes sont glacées au sirop de sucre et décorées avec des légumes secs : une lentille pour les yeux et des haricots blancs pour les boutons des vêtements. 
De deux tailles différentes, les grands modèles (27 cm) représentent des silhouettes vêtues comme au XVIIIe siècle. : un homme en jacquette et chapeau haut de forme et une femme regardant de côté, vêtue d’une jupe plissée ; le modèle plus petit représente deux hommes portant des chapeaux «de gendarme».
Malheureusement , depuis le décès du pâtissier, les mariottes ont disparu et les moules restent introuvables...Les fées reviendront-elles ?

On Candlemas day, the washerwomen from the Faubourg went to the fountain of Douix. Through the mist, they saw fairies dressed in flowers and greenery, with crowns and diadems on there heads. Their ballerinas danced on the edge of the pond, such as puppets. 
Seeing these fairies, the washerwomen vanished. They decided to make a joyful celebration at Douix source to commemorate this apparition. 
To represent the fairies, pastries called "Mariotte" or "Puppets" were prepared and then baked in Faubourg’s village oven. 
Young and old people went to the fountain being happy, some Mariottes in there hand. They were devapited and then thrown in the source. 
This festival at the fountain has disappeared as well as Mariotte cakes. 

In the early XX century, the pastry chef Martin, staying down the Faubourg, brang the washerwomen Mariottes on the Candlemas day. 

Later in 1977, Mr. Bride get the making of this delicious cake back. 

They were made of puff pastry. Unfortunately, since his death, the Mariotte have disappeared and the cake cannot be found ... Will the fairies come back ?


Fabien

La maison de l'antiquaire

Cette maison ancienne a été construite entre le XIV et le XV siècle. C'est là qu'habitait la gouvernante de Buffon. On dit qu'il existait une porte et un passage, actuellement cachés par un faux colombage, qui reliait l'hôtel particulier de Buffon à la maison de sa gouvernante.
C'est une maison à colombages faite de torchis, plâtre et bois. Les colombages sont en forme de croix de saint André. C’est une croix en « X » , car cet apôtre, frère de Saint-Pierre, aurait été crucifié sur une croix placée de biais. Plus le bois est long, plus la maison est ancienne.  

Cette « croix de Saint-André » est aussi appelée « croix de Bourgogne » car elle fut prise pour emblème par les ducs de Bourgogne et leurs héritiers. C'est sous Jean sans Peur (1371-1419), que la croix en X apparaît comme emblème du duc de Bourgogne et ceci à l’occasion de la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons. 


This old house has been built during the XIV or XV century. There lived the housekeeper of Buffon. It is said that there was a door and a passage, now hidden by a false timber, connecting the residence of Buffon at the home of his housekeeper.

It is a timbered house made of mud, plaster and wood. On most timbered houses there are crosses that are cross of Saint Andrew. It is a cross shaped in "X" because this apostle, the brother of Saint Peter, was crucified on this kind of cross. The more the wood is long, the more the house is old. 

This "cross of Saint Andrew" is also called "cross of Burgundy" because it was taken as emblem by the dukes of Burgundy and their heirs. It was under Jean sans Peur (1371-1419), that crosses X appears as an emblem of the Duke of Burgundy and this during the civil war between Armagnac and the Burgundians.
Diane

mercredi 11 février 2009

Rue du Parc


On remarque aussi dans cette rue de vastes granges typiquement bourguignonnes.

Le grenier à sel

L'ancien grenier à sel de Montbard, rue Crébillion, aujourd’hui rue du parc, fut créé par ordonnance de Jean Sans Peur en 1404. Le grenier à sel de Montbard approvisionnait 77 paroisses et a fonctionné jusqu'aux alentours de 1780. Les murs du bâtiment sont tellement imprégnés de sel qu’aucun enduit de façade ne résiste.

Les greniers à sel sont des entrepôts pour le sel de gabelle. Ils sont aussi des tribunaux pour juger les litiges sur la gabelle. Les gabelous se chargeaient de la récolte de la gabelle. 
Le sel fait l'objet d'un monopole royal. Il est entreposé dans des greniers à sel où la population l'achète déjà taxé. La gabelle représente, avant la Révolution, environ 6% des revenus royaux.
Le sel fut longtemps le seul moyen de conserver les aliments et était donc un élément stratégique. Il était également un composant nutritif indispensable pour le bétail. 
Enfin, il fut sous l'Ancien Régime utilisé comme monnaie d'échange et il pouvait aussi avoir valeur de salaire - on retrouve le sens étymologie dans salarium en latin qui signifiait « ration de sel » 
La gabelle est abolie par l'Assemblée Nationale Constituante le 1er décembre 1790. Mais l’impôt sur le sel réapparut néanmoins en 1806, sous Napoléon Ier, et il ne fut supprimé définitivement que par la Loi de finances de 1946. 

Aucun impôt n'a été plus détesté que la gabelle. Elle fut à l'origine de fraudes et de révoltes.

The old salt tax office on Crébillion street, now called park street, was created by the order of Jean Sans Peur, in 1404. The salt tax office of Montbard supplied 77 parishes and functioned until around 1780. The walls of the building were so soaked with salt, that no coating could stay on it.

There were wharehouses where the salt was kept. Those wharehouses served as court houses as well to discuss matters of taxation. The taxation attributed to the salt warehouses was called gabelle. The “gabelous” were people in charge of collecting the tax.

The royal authorities maintained a monopoly on salt, making it illegal for it to be stored or sold except through their agents. It was stored in salt tax offices, where the population had to buy it already taxed. The gabelle represents, before the Revolution, about 6% of the royal income. 

Salt has for a long time been the only way to preserve food, and was therefore a strategic element. It was also essential in livestock feed. 

Finally, under the Ancien Regime, salt was used as a bargaining tool and was even a salary. The etymological sense of the word salarium in Latin means "salt ration".

The gabelle was abolished by the Assemblée Constituante on December 1, 1790. But the tax on salt, however, reappeared in 1806 under Napoleon, and was finally abolished by the Finance Act 1946. 

No tax was more hated than the gabelle. It generated fraud and revolts. 

Vincent






Le canal de Bourgogne

Vieux rêve des rois de France depuis l'époque d'Heni IV, le chantier du Canal de Bourgogne fut ouvert en 1775 sous Louis XVI. La construction s'achèvera en 1832 et à cette date, le canal de Bourgogne sera entièrement ouvert à la navigation. Il comporte 183 écluses, s'étend sur 242 km, passe par 28 communes et relie Paris au Bassin rhodanien. A cette époque il était vital pour le commerce. Un pont transbordeur permettait les échanges pour les usines.

Mais le chemin de fer de la Compagnie PLM le concurrence dès 1844 et de plus en plus fortement à partir du Second Empire (1852). Enfin, le développement du transport routier depuis les années 1930 a entraîné, dans les années 1970, une nécessaire reconversion vers le tourisme. On peut aujourd'hui pratiquer la navigation de plaisance et profiter à pied ou à vélo de la Voie Verte aménagée sur le chemin de hallage où promeneurs et sportifs ont remplacé les hommes et les chevaux tractant les péniches à l'ombre des peupliers.

Le saviez-vous ?
Avant l'invention du moteur, le seul moyen de faire avancer les péniches était la traction à partir de la rive, sur les chemins de hallage.
Le premier type de traction connue est le hallage à col d'homme « à la bricole », du nom du harnais qu'ils portaient. 
En une  journée, il parcourait seulement 12Km.

An old dream of the kings of France since the time of Henry IV, the site of the Burgundy Canal was opened in 1775 under Louis XVI. The construction was completed in 1832 and at that time, the Burgundy Canal was completely opened to navigation. 
The Canal has 183 locks, covers 242 km, passes through 28 towns and connects Paris to Lyon. At that time it was vital for trade. In 1917, the lower deck facing the factories was equipped with an over pass. 

But the Railway Company PLM enters in competition with the Burgundy Canal in 1844 and increasingly competed against the Second Empire (1852). Finally, the development of road transport in the 1930s resulted in a much needed growth of tourism in the 1970s. Now, one can practice boating and enjoy walking or cycling on the greenway, built on the path. Today, men and horses towing barges in the shade of the poplars have been replaced by walkers and sportsmen, enjoying themselves.
Did you know that before the invention of the engine, the only way to move a barge was by pulling from the shore, along the paths. The first type of traction was known as breast harness which was used with men . In one day, one could only go 12km!

Brandon

lundi 9 février 2009

La Brenne

La Brenne , appelée « Branna Fluvius » en 1157 puis Braana en 1201 , prend sa source au pied de la montagne de Sombernon et se jette dans l'Armançon, après un parcours de 55 kilomètres.
La Brenne reçoit sur la rive droite 13 ruisseaux plus l'Ozerain et l'Oze et 16 sur la rive gauche.
Le long de la rivière des lavoirs étaient aménagés. Les lavandières venaient y laver le linge que les gens aisés leur confiaient.
En 1548, le pont est composé de 10 arches.
L'hôtel de ville était appuyé sur le 4 ème arche mais il fût incendié cette année là .
Dans la nuit du 12 au 13 novembre 1710, les eaux de la rivière en furie emportèrent 6 des 10 arches du pont.
An début du XX siècle il y avait une croix sur le parapet, c'était le point de rendez-vous des amoureux entre le quartier nord et le quartier sud de la ville . Les débris de la croix furent recueillis par le curé Millot et seront stockés dans la chapelle Saint-Paul.
Les inondations de 1910 ont causé d'immenses dégâts : chaussées défoncées, murs renversés... Sur le mur de l'Hôtel de l'Ecu, une flèche gravée marque la hauteur de la crue.  

The Brenne, called Branna Fluvius "in 1157 and then Braana in 1201, has its source at the bottom of the mountain of Sombernon and flows into the Armançon, after a journey of 55 km. 
The Brenne receives on the right bank, 13 brooks, increased by the addition of Ozerain and Oze and 16 brooks, on the left bank. 
Along the River washhouses were installed. Women came there to wash linen and clothes that the wealthy gave them to wash.
In 1548, the bridge was composed of 10 arches. 
The townhall was built on the 4 th arch but it was destroyed by fire that year. 
On the night of 12 to 13 November 1710, the furious river took 6 of the 10 arches of the bridge away. 
In early twentieth century, there was a cross on the parapet, which was a meeting point for lovers between the north and south of the city. The fragments of the cross were collected by priest Millot and were stored in the chapel of Saint-Paul. 
The flood of 1910 caused immense damag. Numerous streets and walls were destroyed. On the wall of the Hotel de l' Ecu, an arrow engraved marks the height of the flood.
 

Camille 

L'hôpital Saint-Jacques

La Maison-Dieu au Grand Faubourg fondée au 13ème siècle tombait en ruine au 16ème siècle. 
En 1541, un hôpital fut donc créé au Petit Faubourg pour les pauvres, les gens de passage et les pèlerins. A cette époque là, l'hôpital n'avait pas vocation médicale. Il est tenu par les religieuses, rue du Patis (Edmé Piot), mais trop petit, il dut être vendu en 1748, après l'acquisition d'une belle maison rue aux Pêcheurs (Auguste Carré), près de la rivière. Cet hôpital possédait un clocher qui a été démonté et se trouve aujourd'hui sur le toit de la mairie. Il abrite maintenant le Jacquemard. 

Transformé et agrandi à plusieurs reprises (salles des femmes au dessus d'un établissement de bains), les bâtiments ont été démolis après la construction du nouvel hôpital Saint Jacques, inauguré le 20 Janvier 1969.

La Maison-Dieu located in the Grand Faubourg and founded in the 13th century, fell into ruin in the 16th century. 
In 1541, a hospital was set up in Petit Faubourg for the poor, travelers and pilgrims. At this time, the hospital had no real medical purpose. It was governed by nuns at Patis Street (Edmé Piot. However, the hospital was too small and had to be sold in 1748, after acquiring a beautiful townhouse in Fishers street (Auguste square) near the river. The hospital had a bell tower, it was taken apart and is now on the roof of the townhall and the Jacquemard. 

Remodeled and enlarged several times with added Ladies’ rooms and bath, the buildings were demolished after the construction of the new hospital Saint Jacques, inaugurated on January 20th, 1969.


Mégane 

vendredi 6 février 2009

Le cinéma de Montbard

Avant la construction d'un cinéma , les Montbardois assistaient à des séances  sur la place Gambetta. Le premier cinéma, le Casino , est construit en 1919 .
Puis le Casino devint Colisée. Sa capacité était de 140 places au balcon et 530 places au parterre .
Cette salle servait à de nombreuses manifestations : bal , fête de Noël , théâtre , conférences , débats politiques et même tirage de la loterie. N'étant pas rentable , le Colisée ferme ses portes en 1987 et est démoli en 1991 .
Un autre cinéma , le Sélect , autrefois appelé le Café de la Comédie, est inauguré en 1946 La salle compte 118 places au balcon et 356 au parterre. Il ferme ses portes en 1983. Le cinéma le Phénix a été construit sur le même emplacement que le Colisée .Il fut inauguré le 4 Décembre 1993. Il est actuellement géré par l'association Ciné-Cité.


Before the construction of a movie theater, people used to go watch films  on Gambetta place . The first theater, the Casino was built in  1919.
Then, the Casino became a coliseum. It had a capacity of 140 seats in the balcony and 530 seats on the first floor. 
This theater was used for many events: balls, Christmas celebrations, plays , conferences political debates and even the lottery.
Not being profitable, the Coliseum closed its doors in 1987 and was demolished in 1991.
Another theater, The Select, formerly known as Café de la Comédie, was inaugurated in 1946. 
It had 118 seats in the balcony and 356 downstairs. It closed its doors in 1983. The Phoenix was built on the same location as the Coliseum. It was inaugurated on December 4, 1993. Nowadays, it is managed by the association Ciné-Cité .


Jessica

Le Musée des Beaux-Arts

Dans la maison des Ursulines, les religieuses enseignent gratuitement les enfants. Mais en 1905, c'est la séparation de l'Eglise et l'Etat, c'est la fin des Ursulines. Le couvent devient l'institution Buffon, une école privée.
  La chapelle construite du temps des Ursulines par le Frère Maur, de style néo-gothique, a été achetée par la municipalité pour y installer le Musée des Beaux Arts. Ici sont exposés des tableaux d'artistes reconnus (Eugène Guillaume, Pissaro, Dali...). On peut y admirer trois statues de François Pompon, sculpteur Bourgignon originaire de Saulieu. Il y a aussi une très belle collection de cycles anciens en ce lieu magique. 

In the Ursulines house, the nuns were teaching children for free. But in 1905, the separation of Church and State marks the end of the Ursulines. The convent becomes the Buffon institution, a private school. The chapel built during the time of Ursulines by Brother Maur, in a neogothic style, was bought by the municipality to install the Museum of Beaux- Arts. The work of some well known artists ( Eugène Guillaume, Pissaro, Dali...). are displayed there. One can also see three statues of François Pompon, a sculptor from Saulieu, Burgundy. There is also a very nice collection of ancient cycles in this magical place. 
Claire

jeudi 5 février 2009

La Maison Natale de Daubenton

Louis Jean-Marie D'Aubenton, dit Daubenton, nait le 29 mai 1716 à Montbard. 
Son père le destine à la prêtrise, mais il suit en secret les cours de médecine et d'anatomie. La mort de son père lui permet de choisir lui-même sa carrière, il devient docteur en médecine en 1741 et revient exercer ici. 

Son ami d'enfance, Buffon, l'appel à ses côtés au Jardin du Roi en 1742 et le fait nommer garde-démonstrateur en 1745 au Cabinet du roi. Les deux hommes travaillent ensemble pendant dix ans à la rédaction de l’Histoire Naturelle. Daubenton inventa le concept d'anatomie comparée.

Il devint en 1778 professeur d'histoire naturelle au Collége de France. En 1783, il est professeur d'économie rurale à l'Ecole Vétérinaire de Maison Alfort. Puis il intègre la section d'anatomie et zoologie de l'Académie des sciences. Il est par ailleurs l'un des contributeurs majeurs à l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers pour laquelle il écrit plus de 900 articles sur l'histoire naturelle. 

Daubenton s'est également intéressé à l'élevage et travaille dans sa ferme de Courtangis à l'amélioration de la production de laine en introduisant en France les moutons espagnols mérinos et publie en 1782 des Instructions pour les bergers et les propriétaires de troupeaux. Sa statue se dresse dans le parc Buffon.
C'est sous la profession de berger qu'il échappe aux violences révolutionnaires et lorsque les Jardins du roi deviennent Muséum national d'histoire naturelle, Daubenton en est le premier directeur. 
Le 25 décembre 1799, Daubenton est élu membre du Sénat conservateur et meurt peu après des suites d'une crise d'apoplexie. 
Comme médecin, il recommandait les pastilles d'Ipecacuanha, qu'on appelait pastilles de Daubenton . Son épouse se piquait de littérature : elle est l'auteur du roman à succès de l'époque « Zélie dans le désert ». 


Louis Jean-Marie D'Aubenton known as Daubenton was born on 29 May 1716 in Montbard. 
His father intended for him to enter the priesthood, but he secretly studied medicine and anatomy. The death of his father allowed him to choose his own career. He became Doctor of Medicine in 1741 and returned to Montbard to work. 

His childhood’s friend, Buffon, called him to be at his side, in the king’s garden in 1742
  as a demonstrator and in 1745 in the Cabinet of theKing. The two men worked together for ten years on the subject of Natural History. Daubenton invented the concept of comparative anatomy. 

In 1778 he became professor of natural history at the College de France. In 1783, he became professor of Agricultural Economy at the Ecole Vétérinaire de Maison Alfort. Then he joined the department of anatomy and zoology at the Academy of Sciences. It was also one of the major contributors to the Encyclopédia or the Dictionary of science and arts and other diciplines for which he wrote over 900 articles on natural history. 

Daubenton was also interested in farming and work in his farm of Courtangis to improve wool production by introducing in France spanish merino sheep in 1782. He publishes 'Instructions for shepherds and owners of flocks'. His statue stands in the park Buffon. 
It was as a shepherd he escapes the violence of the Revolution and when the Jardins du roi become Muséum national d'histoire naturelle, Daubenton was the first director. 
On December 25, 1799, Daubenton was elected as a Conservative member of the Senate and died shortly after due to an attack of apoplexy. 
As a doctor, he recommended the Ipecacuanha pills, called also Daubenton pills. His wife stole from literature. She was the author of the bestseller novel of the time "Zélie in the desert."

Marine

mercredi 4 février 2009

Les fortifications de Montbard

C'est au XVIe que l'ordre de construire les fortifications de la ville émane de Catherine de Médicis reine de France de 1547 à 1559. Mais les archives municipales rapportent que c'est seulement en 1573 que les édiles délibèrent enfin pour faire entourer de murs les faubourgs. Elles consisteront en un mur de 20 pieds de haut et de 5 d'épaisseur. Des portions de ce mur et deux tours existent encore au Montmuzard.
Bien leur en prit car le 8 février 1590, en pleine Guerres de religions, ''2000 reîtres et bien autant de lansquenets'', commandés par Guillaume de Tavannes lieutenant d’Henri IV, ''Monsieur de Tinteuille et le sieur de Sipierre, accompagnés des habitants de Flavigny et de Semur-en-Auxois'', donnent le siège à la ville durant trois semaines. Par la traîtrise, ils essaient, en vain, de soudoyer la population en offrant deux millions en or. Ils disposent de quatre pièces de batterie qu'ils dirigeront directement sur la ville basse et le château après la prise du Grand Faubourg où il réussiront à ouvrir un brèche. Néanmoins , sous la direction du valeureux gouverneur de la ville, monsieur Debadet, les jeunes montbardois, sous l'étendard des capitaines des Moulins et Sansousis, repoussèrent les assaillants. Le siège fut levé début mars. 

Une ode à leur vaillance fut composée : Truffes de Montbard..

Où est la foudroyante armée
De cette canaille animée
A suivre un hérétique roi
Qui pleine de superbe audace
Nous fit de sanglantes menaces
Pour nous faire changer de foi ?
(...)
Mais quoiqu'elle ne fut pas forte
Ni flanquée en aucune sorte
Elle résolut constamment
Avec invincible courage
De leur canons souffrir l'orage
Et les repoussa vaillamment.
O ville digne de louange,
Qui sans aucun secours étrange
Hormis de cinquante soldats
A rompu la folle entreprise
Des poltrons qui contre l'Eglise
Ont dans la main le coutelas.
Tu es vraiment le Mont des Bardes
Où étaient les troupes gaillardes
Des poètes divins gaulois
Portant encore la destinée
D'être pour jamais honorée
Sur toutes les villes de l'Auxois
(...)
Aussi pensant manger des truffes
Ils ont reçu des lourdes buffes
Dans la trufferie de Montbard.
Seigneur sait toujours qu'à ta gloire
Et le triomphe et la victoire
Puissent tomber de notre part.


  La ville de Montbard se trouvant presque au centre du royaume, depuis la conquête de la Franche-Comté et de l'Alsace, on a regardé ses fortification comme inutiles. Le château a été abandonné, et l'usage du rempart, des fossés, du chemin couvert, et des tours et autres fortification, a été accordé en différents temps par les magistrats de cette ville aux particuliers dont les maisons jouxtaient ces constructions, moyennant un cens au profit de la ville.

Un peu plus loin sur la route de Dijon, se trouvait le hameau de Corbeton et la vigne seigneuriale « Le Clou ». Ces noms persistent à désigner les quartiers d'habitations qui y sont situés.
Les remparts sur le versant sud-ouest longeaient l'ancien cimetière et traversaient le chemin du couard sur l'autre versant de la colline.

In XVIth, the order to build the fortifications of the city was given by Catherine de Medici Queen of France from 1547 to 1559. But the muncipal archives report that it was only in 1573 that the aldermen finally decreted to build walls around the suburbs. The walls were 20 feet high and  5 feet thick. Parts of the wall and two towers still exist in Montmuzard.

And they made  the right decision because on february, 8th 1590 during the Civil War between catholics and protestans, "2000 mercenaries and almost as many lansquenets" led by Guillaume de Tavannes, de Tinteuille and Sieur de Sipierre, accompanied by the inhabitants  of Flavigny and Semur-en-Auxois" laid siege the city for three weeks. By treachery, they tried in vain to bribe people by offering two million. They had four pieces of battery that they pointed directly to the lower town and the castle after taking the Grand Faubourg, where they manage to open a gap. However, under the leadership of the valiant governor of the city, M. Debadet, Montbard's young men, under the banner of the captain des Moulin and captain Sansoucis, drove the ennemies away. The siege was raised in early march.

An ode to their bravery was composed : Truffes de Montbard

As the town of Montbard was located almost in the center of the kingdom since the conquest of the Franche-Comté and Alsace, the fortifications were considered useless. The castle was abandonned and the use of the ramparts, the trenches, the covered way, the towers and other fortifications, has been granted at different time by magistrates of this city to people wose homes adjoining to these buildings, with a quitrent to pay to the city.

A little farther down the road of Dijon, was the hamlet of Corbeton and the seigniorial vineyard "Le Clou". These names are still used for the residential neighborhoods that are located there.

The south-west side ramparts went along the old cementery and crossed the "Chemin du couard" on the other side of the hill.

L'hôtel de ville

Le centre de décision de la ville a souvent changé de place. Depuis 1231, date de l'octroi de sa Charte, le maire et les échevins se réunissaient en l'église Saint-Thomas, dans le Grand Faubourg. Le premier hôtel de ville fut construit sur le pont de la Brenne. Il fut incendié en 1548. Une maison fut achetée rue du Grenier à sel en 1676 et c'est seulement en 1741 qu'il s'établira à l'emplacement actuel. En 1850, le conseil municipal décide de raser ce bâtiment et d'en construire un nouveau assez vaste pour accueillir à la fois l'hôtel de ville et une nouvelle école.
La première pierre de l'Hôtel de ville est posée le 05 août 1852 par le maire et est bénit par le curé. Elle porte comme inscription : «Cet Hôtel de ville a été construit sous le gouvernement du prince Louis Napoléon Bonaparte» et une pièce de 5 francs y est scellée.
La construction dure 4 ans.
C'est sur la place un peu exiguë de l'Hôtel de ville que se tenait le marché.
En 1911 la statue d'Eugène Guillaume, sculpteur montbardois, est installée devant la mairie. Mais elle est confisquée puis fondue par les Allemands pendant la guerre 1939-1945.
La salle de mariage de l'Hôtel de ville est mise en valeur par les portraits de Buffon, Daubenton et Junot peint par Raverat artiste Dijonnais.
 

The decision center of the city has often moved. From 1231 onwards, the City was granted its Charter, the mayor and his aldermen used to meet in St. Thomas Church in the Grand Faubourg. The first city hall was built on the bridge of the Brenne river. It burnt in 1548. A house was bought in the ‘Grenier à sel’ street in 1676 and it was only in 1741 that it settled in the current location. In 1850, the city council decided to raze this building and construct a new one large enough to accommodate both the city hall and a new school. 
The first stone of the town hall was laid on 5th August 1852 by the mayor and was blessed by the priest. With the following inscription: "This town hall was built under the government of Prince Louis Napoleon Bonaparte'' and a 5-francs coin is sealed there.
The construction lasted 4 years. 
The market used to stand place on this rather small square of the City Hall.
In 1911 the statue of Eugène Guillaume, a sculptor from Montbard, was erected in front of the town hall. But it was confiscated and melted down by the German soldiers during the 1939-1945 war. 
The wedding hall of the City Hall is enhanced by the portraits of Buffon, Daubenton and Junot painted by Raverat, an artist from Dijon.
Adrien