mercredi 8 avril 2009

Un tournant historique

Henri Gédéon Daloz (Dijon 1861-Montbard 1941) résida dans cette maison mais c'est sur l'actuelle place Gambetta que stationnait sa roulotte atelier. Peintre et aquarelliste, Daloz s’installe à Montbard comme photographe à partir de 1890 où il réalise de nombreux portraits de montbardois et des vues de la région. Il couvre aussi les découvertes archéologiques comme les fouilles d’Alesia et devient membre de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de Semur-en-Auxois et de la Société archéologique et biographique de Montbard. Il étend ses activités artistiques en illustrant des ouvrages touristiques et historiques sur la région.

Daloz, c'est la photographie comme témoignage authentique.

De vingt ans son aîné, Charles Auguste Loye (1841-1905) né à Montbard, passe lui aussi par les Beaux-Arts mais sa rencontre avec la photographie est toute différente : exilé à Londres pour ses opinions politiques, il est illustrateur pour de nombreuses revues françaises ou anglaises comme le London Illustrated News ou le Windsor Journal et signe ses dessins G.Montbard. Spécialisé dans les récits d'explorateurs tout comme ses collègues Forestier, Forsyth et Riou, il recevait des photographies prises lors d'expéditions lointaines et à partir de ces documents de travail soumettait à l’auteur du récit et à l’éditeur son projet final sous forme de gouaches, aquarelles, en noir et blanc... projet qui était alors expédiés à des ateliers de gravures pour impression. En 1890, au moment où Daloz installe son atelier de photographe à Montbard justement, G.Montbard lui commence à porter l’indication de la source de provenance de l’image par un « from a photograph ».
Dessins, peintures ou photographies ne sont jamais, en fait, l'expression d'une réalité objective mais plutôt l'expression de l'intention de l'artiste.

Henri Gédéon Daloz (1861-Dijon Montbard 1941) lived in this house but it was on the square Gambetta that he parked his horse-carriaage caravan that was his artist's studio. Painter and watercolorist, Daloz moved to Montbard as a photographer on 1890 and he made many portraits of montbardois and sites of the region. He also covered archaeological discoveries such as excavation of Alesia and became a member of the Society of Historical and Natural Sciences of Semur-en-Auxois. He extended his artistic activities to book illustrations and tourism in the region. 
Daloz used photography as a witness. 
Born twenty years before Daloz, Charles Auguste Loye (1841-1905) was born in Montbard and attended also the Beaux-Arts . But, his encounter with photography was quite different. In exile in London for his political views, he was an illustrator for many French or English newspapers like the London Illustrated News and the Windsor Journal. Specializing in the stories of explorers like his colleagues Forestier, Forsyth and Riou, he received photographs taken during the expeditions of the most remote parts of the continents. From these photographs, he submitted to the author of the story and to the editor, the final draft in the form of paintings, watercolors, black and white ... project which was then sent to workshops engraved for printing. In 1890, just when Daloz was installing his photography shop in Montbard, G. Montbard was starting to reveal the source of the images written in a manual called "from a photograph" 
But drawings, paintings or photography are always first and foremost an expression of the intent of the artist.




dimanche 15 février 2009

Le Jacquemard

Est-ce la cloche, Maria, qui fut donnée à Montbard par Philippe le Bon en 1430 ou le Jacquemard ? Pour certains, les deux personnages en tôle, Jacques et Jacquette, auraient été fabriqués en 1718. Pour d'autres, le Jacquemard aurait été placé sur la tour de la Porte de l'horloge et y seraient resté jusqu'en 1702. La tour menacant ruine, l'horloge aurait été transportée dans le clocher de l'église paroissiale où elle serait restée jusqu'en 1718, ensuite l'horloge et le Jacquemard auraient reparu sur la « tour du Pont » .
En 1781 , Monsieur de Buffon aurait fait placer à ses frais le Jacquemard sur l'hôtel de ville situé à l'emplacement de l'actuelle mairie , et il n'en serait redescendu qu'à la démolition de celui-ci en 1850. Une autre maison commune s'éleva, une horloge y fut installée , mais sans les fidèles sonneurs . 
Au sujet de l'Horloge Jacquemart, la Société Archéologique demanda en 1911 qu'on lui permette de faire enlever les deux bonshommes qui sont dans le clocher afin de reconstituer entièrement cette horloge dans le Musée, au moyen des rouages qui sont déposes depuis longtemps dans la Tour Saint-Louis et qui avaient été achetés dans une vente par M. Antoine Gruez, pour qu'ils ne sortent pas de Montbard, ou que la Municipalité laisse reconstituer entièrement le dit Jacquemart dans le clocher de l'Hôtel de Ville. Mais qu'on ne laisse pas disperser en plusieurs parties ce souvenir historique d'une incontestable valeur, dont les cloches ont d'ailleurs été classées par le Ministère des Beaux-Arts.
Ce qui fut fait. En 1960 , on fit installer une cloche supplémentaire pour une sonnerie plus spectaculaire. Jacquot , l'enfant , aurait lui, été sculpté sur bois par un menuisier Montbardois vers 1860.
Il y aurait une quarantaine de jacquemards en France. Mais au fait d'où provient ce nom de jacquemard ? Certains prétendent que ce nom vient de l'ouvrier Jacque-Marc qui l'aurait inventé. D'autres que ce nom lui vient de Jacque Mar de Bourbon qui servit sous le règne des rois Charles V et VI dans les guerres contre les anglais, les flamands et les bourguignons. Il était connu pour toujours s'armer de pied en cap  avec le plus grand soin, à la guerre comme en tournoi comme en 1385  lors des réjouissances marquant le mariage de Charles VI avec Isabeau de Bavières . Quoiqu'il en soit, à l'époque le jacquemart est d'abord et avant tout un costume de guerre composé d'une jacque (veste) matelassée d'une forte épaisseur de coton capable d'arrêter les traits !

Is it the bell, Maria, who was given to Montbard by Philippe le Bon in 1430 or Jacquemard? Some people says that the two characters in metal sheet, Jacques and Jacquette, were manufactured in 1718. For others, the Jacquemard was placed on the tower of the Porte de l’horloge, and there would have remained until 1702. The tower going to ruin, the clock would have been transported in the bell tower of the parish church where it remained until 1718, then the clock and the Jacquemard have reappeared on the Tour du Pont. 
In 1781, Monsieur de Buffon would have put at his own expense Jacquemard on the City Hall located at the site of the present town hall until its demolition in 1850. Another common house rose, a clock was installed, but without the faithful bell-ringers. 
About the Jacquemart, the Archaeological Society in 1911 asked that the permission to remove the two characters who are in the tower in order to fully reconstruct this clock in the Museum, with the mechanisms that are deposited in the Saint-Louis tower, or leave the entirely reconstitute the Jacquemart in the tower of City Hall. But not let disperse into several parts that recall of an undeniable historical value, the bells have been classified by the Department des Beaux-Arts as historical monuments. 
This was done. In 1960 an additional bell was put in for more spectacular sound. Jacquot, the child would have been carved on wood by a carpenter from Montbard in 1860.

Manuela

L'Eglise Saint-Urse

Bâtie au Xe ou XIe siècle, on remarque son élégant tympan, représentant des bergers, posé en juin 1874.  Jusqu'en 1752, un portail servant d'abri se dressait devant la porte. La coutume voulait que les bénédictions nuptiales y soient célébrées.
Pendant longtemps c'est à l'église de Courtangis que les paroissiens montbardois se rendaient. La chapelle Saint Louis des châtelains de Montbard, est devenue église paroissiale au XVIe siècle après prolongement de sa nef. Selon Nadault, en 1642, le clocher de l'église fut détruit par la foudre et on trouva un petit coffre avec une relique dans la croix et plusieurs autres reliques déposées le 30 novembre 1533 par les édiles. Pour d'autres auteurs, ce coffret fut découvert dans le grand autel accompagné de l'acte de consécration lors de sa démolition en 1714 et le tout fut remis dans le nouvel autel consacré. Selon Nadault toujours, Saint Urse exerçait son sacerdoce en Val d'Aoste.et mourut au milieu de VIIIe siècle. Il fut canonisé et une partie de son crâne fut envoyé en 1273 pour le reliquaire de Montbard. Le 3 juin 1485, le reliquaire de bois fut remplacé par un reliquaire d'argent en forme de buste dans lequel fut placé aussi l'acte de translation.
Nombre de tableaux ornent les murs de l'église dont une Nativité de Ménassier (1599). Les fresques qui courent sur les murs sont d'Ernest Boguet (1902-1975) 
Sur la face latérale sud la chapelle de Buffon fait saillie. Son caveau familial était en sous-sol.
Le 4 mai 1973, les ossements de Buffon qui y avait été enterré le 20 avril 1788 puis exhumé après la Révolution, ceux de son père et de sa famille, sont déposés dans le caveau. 

Built in the X or XI century, its elegant tympanum representing the shepherds was put on in June 1874. Until 1752, a portal serving as a shelter stood in front of the door. The custom was that the wedding blessings were celebrated there outdoor. 
For a long time, people from Montbard went to the church in Courtangis. The chapel of the lords, became parish church in the sixteenth century after extension of the nave. According Nadault, in 1642 the church tower was destroyed by lightning and   a small chest with a relic in the True Cross and several other relics deposited on 30 November 1533 by the mayors were found. For others, this things were discovered in the  altar with the act of consecration during its demolition in 1714 and everything was restored into the new altar and consecrated. Still according to Nadault , Saint URSE exercised his priesthood in Val d'Aosta. And died in mid-eighth century. He was canonized and part of his skull was sent in 1273 for the shrine of Montbard. On 3 June 1485, the wood reliquary was replaced by a silver reliquary in the shape with the act of translation inside. 
Number of paintings are decorating the walls of the church including a Nativity from Ménassier (1599). The frescoes that run on the walls are from Ernest Boguet  (1902-1975) 
On the south side is the chapel of Buffon.This is  his family vault. 
On 4 May 1973, the bones of Buffon who was buried on April 20th 1788 and exhumed at the Revolution, those of his father and his family, were deposited in the vault.

Cindy

La gare de Montbard

En 1823, Léon Blum, alors propriétaire de la ligne féroviaire d'Epinac , a l'idée de créer une ligne Paris-Lyon. Plusieurs plans sont proposés qui évitent Montbard. L'ingénieur dijonnais Darey propose un tracé Aisy, Montbard, Les Laumes, Blaisy-bas qui est accepté. La ligne est inaugurée le 1er juin 1851 en présence du prince Louis-Napoléon . A l'époque il faut 11 heures pour relier Paris à Lyon. En 1923, il faut 4 heures pour se rendre de Montbard à Paris. En 1949, la ligne est électrifiée. Le 3 septembre 1981, un TGV  aux armes de Montbard entre en fonction. Il faut maintenant à peine plus d'une heure pour rejoindre le coeur de la capitale. 
In 1823, Leon Blum, the owner of the train of  Epinac, had the idea to create a railway-line from Paris to Lyon. Several plans are available that avoid Montbard.   Darey, an engineer from Dijon,   proposed  the route : Aisy, Montbard, Les Laumes, Blaisy and it was accepted. The line was inaugurated on June 1st, 1851 in the presence of Prince Louis-Napoleon. At that time it takes 11 hours up to link Paris to Lyon. In 1923, it takes 4 hours to get from Paris to Montbard. In 1949, the line was electrified. On  September 3d, 1981, a TGV with Montbard's arms  becomes operational. You need now just over an hour to reach the heart of the capital.

Les tuileries

En 1353, une tuilerie fut établie sous les remparts du châteaux afin de produire "tielle plaine, plombée frestières, hentiers, quarreaulx plains et pipez" c'est-à-dire les tuiles et pavements nécessaires aux divers aménagements. Les demandes étant nombreuses, il y eut ainsi  au cours des décennies plusieurs  tuileries en activité. L'une des dernières, celle de St Pierre, fut tansférée au lieu dit Le Gué Saint Jean. Dans les années 50, la tuilerie  comptait une quarantaine d'ouvriers produisant 50 à 60 tonnes de briques par jour. La production était livrée à Paris , par péniches , puis par camion. Mais après des difficultés,  son activité cessa définitivement le 1er novembre 1969. La tuilerie et les terrains appartenaient au comte de Vogüe.
En 1979 elle sera détruite dévorées par les engins mécaniques. Mais pour mettre à bas la cheminée de 42 mètres, les ingénieurs  durent utiliser des explosifs. La cheminée tomba avec fracas de son poids de 60 tonnes. Fin d'une époque...
En 1995  six ouvriers, des professionnels au chômage après le dépôt du bilan de la SA Prunier (usine de mécanique), créent dans l'un des bâtiments de l'ancienne tuilerie encore debout, la MGM, Mécanique Générale de Montbard, une entreprise de soustraitance : travail des métaux essentiellement, mais aussi de la pierre, du bois, pour l'entreprise, l'agriculture et le particulier.
En 1995 c'est la ville de Montbard qui leur loue le premier bâtiment (de 230m²). Puis en 1996 trois ouvriers viennent en renfort. Ils sont donc neuf personnes. La ville de Montbard leur loue la deuxième partie du bâtiment pour installer leurs machines-outils (soit 210m²). Cette agrandissement est bien sur un encouragement pour la MGM. Celle-ci propose le rachat des bâtiments à la ville de Montbard, ce qui est accepté. Puis en 2001 la MGM rachète un terrain attenant de 3600m²  à France Telecom. En 2008, pour accompagner la croissance, un nouveau bâtiment  de 250m² est construit en quelques semaines. La MGM atteint le nombre de 17 personnes en activité dans l'usine en 2008. 

 

In 1353, a tilery was established under the castle to produce "tielle plaine, plombée frestières, hentiers, quarreaulx plains et pipez " ie tiles and pavements needed for various alterations. Applications were numerous, and there was for decades  numerous active tileries. One of the last, that of St Peter, was move at a place called Gué St Jean. In the 50', the tilery had about 40 workers producing 50 to 60 tons of bricks per day. Production was shipped to Paris by barge and by truck. But after economic difficulties, the factory finally stopped its activity on 1st November 1969. The tilery and the land belonged to the Comte de  Vogüe. 
In 1979 it was destroyed by the bulldozers. But to knock down the 42 feet high chimney , engineers had to use explosives. The chimney and its 60 tons felt with a crash . End of an era...

In 1995 six workers, professionals, unemployed after the closing down  of SA Prunier , create in one of the old buildings still standing , the MGM, General Mechanics Montbard, a subcontractor company : metal working mainly, but also  stone, wood, for firms, agriculture and  individual. 
In 1995 the city of Montbard was leasing the first building (230m ²). Then in 1996 three workers came as reinforcements. They were nine people.  The second part of the building was rent to install the machines (ie 210m ²). This expansion was of course an encouragement for MGM. The firm proposed to purchase the buildings and it was accepted. Then in 2001 MGM bought adjacent plot of 3600m ² to France Telecom. In 2008, to support teh development, a new building of 250m ² was built in a few weeks. MGM reaches the number of 17 persons working in the factory in 2008.
Alexandra

La cité médiévale

Si le château date, comme on peut le penser, du règne de Louis le Débonnaire, le bourg pelottoné à ses pieds est certainement bien plus ancien. C'est dans la rue Léonie Delautel et dans le quartier Saint Michel que l'on trouve les traces les plus anciennes du passé de notre ville, comme ce magnifique engoulant. Le terme "engoulant" ou "engloutissant" désigne une sculpture représentant une tête d'animal fantastique la gueule ouverte avalant la poutre. Etre "engoulé" à cette époque, c'est aussi avoir le col orné de fourrure par exemple comme dans l'expression "pelice n'est pas chalde s'ele n'est engoleie" (Pelisse n'est point chaude si elle n'est ornée d'un col).
If the castle was built, as we might think, during the reign of Louis the Debonair, the village  at its feet  is certainly much older. It's in the street  Léonie Delautel and in the Saint Michel  we can find traces of the earliest history of our city, as this magnificent "engoulant". The term "engoulant" or "engloutissant" (to gobble out, to gulp or to wolf down) is a sculpture representing the head of a fantastic animal open mouth gobbling the beam. Being "engoulé" at that time is also to have  the neck trimmed with fur for example as in the expression "pelice n'est pas chalde s'ele n'est engoleie" (Pelisse is not warm if it's not trimmed).

samedi 14 février 2009

Le château des Ducs de Bourgogne

Installé sur une butte dominant la Brenne d'une quarantaine de mètres, le château de Montbard fut l'un des plus imposants des Ducs de Bourgogne.
L'origine du château est incertaine mais on peut situer sa construction au milieu du IXe siècle.
Aleth, mère de St Bernard y naquit. Ainsi que Catherine et Marguerite de Bourgogne le 16 octobre 1374. Les ducs de Bourgogne honoraient souvent Montbard de leur présence, embellissant le château et améliorant son confort. En 1423, cette « très belle et notable forteresse » est estimée à 124 francs, soit le dixième de la valeur de toutes les terres de Montbard.
A la mort du dernier duc, Charles le Téméraire en 1477, le château passa aux mains du roi Louis XI. Le château accueilli le marriage d'Anne de Bourgogne et de Jean de Lancaster, Duc de Bedford en 1423.
En 1590, le château, tenant pour la Ligue catholique contre Henri IV, roi de France, soutint vaillamment le siège de Tavannes. En 1602, après la paix de l'Edit de Nante, Henri IV demanda la démolition de plusieurs châteaux-forts dont celui de Montbard.
En 1735, le château étant en ruine, Georges Louis Leclerc, futur comte de Buffon, le fait démolir en partie, ne conservant que deux tours, la tour de l'Aubespin haute de 49 mètres offrant une vue extraordinaire sur Montbard et la tour Saint-Louis dont Buffon supprime les créneaux pour la coiffer d'un toit, ainsi que quelques murs.
Il fait planter de nombreuses essences d'arbres, des quinconces fort à la mode à l'époque et transforme toute la butte en parc et en jardins en terrasses que d'illustres visiteurs viennent admirer.
Buffon fit construire un cabinet de travail orienté au sud-ouest sur la terrasse supérieure du parc où il rédigea une grande partie de l'Histoire naturelle générale et particulière. 
En 1788, à la mort de Buffon, ses biens reviennent à son fils Georges Louis Marie, dit «Buffonet».

Located on a hill overlooking the Brenne of forty meters, the Château de Montbard was one of the largest of the Dukes of Burgundy. 
The origin of the castle is uncertain but it can be built in the mid-ninth century. 
 Aleth, mother of St. Bernard was born here. And also Catherine and  Marguerite de Bourgogne on October 16th, 1374. The Dukes of Bourgogne Montbard often honored with their presence, making the castle prettier and improving comfort. In 1423, this "very beautiful and significant fortress" is estimated at 124 francs, that mean one-tenth of the value of all the land in Montbard. 
After the death of the last duke, Charles the Bold in 1477, the castle passed into the hands of King Louis XI. The Château was the scene of the marriage of Anne de Bourgogne and John of Lancaster, Duke of Bedford in 1423.
In 1590, the castle, rather in favour of the Catholic League against Henry IV, King of France,resist valiantly at the siege of Tavannes. In 1602, after the peace of the Edit de Nantes, Henry IV ordered the demolition of several castles, including that of Montbard. 
In 1735, the castle was in ruins, Georges Louis Leclerc, the future Comte de Buffon , demolished part of castle keeping only two towers, the tower of the Aubespin upper 49 meters offering a spectacular view of Montbard and the tower Saint Louis, which Buffon removes the crenelletions for puting a roof on it, and some walls. 
He planted many species of trees, quincunx very fashionable at the time and transforms the all the hill into a park and terraced gardens that illustrious visitors come to admire.
Buffon had built an office facing south-west on the upper terrace of the park where he wrote much of his Natural History.
In 1788, at Buffon's death, his property returned to her son George Louis Marie, known as "Buffonet".

vendredi 13 février 2009

L'hôtel Buffon

Buffon a redessiné son hôtel en 1741 à partir de la maison paternelle où il naquit le 7 septembre 1707, mais aussi par l'acquisition des maisons voisines. Cette maison de Buffon s'agrandit et devient un château. Il aura fallu 7 ans aux ouvriers de Buffon pour que les travaux arrivent à leur terme. Buffon vécut et travailla dans cet hôtel jusqu'à la veille de sa mort le 16 avril 1788. Durant ces nombreuses années, il ne le quitta guère que quelque mois, chaque hiver, de novembre à mars. Il y reçu aussi ses illustres visiteurs. Son fils Georges Louis Marie, né dans l'hôtel en 1764, reçut la totalité de sa succession. Condamné comme ennemi de la Révolution, celui-ci fut exécuté en juillet 1794. Plusieurs années plus tard, Augustine-Louise, propriétaire de l'hôtel le revendit à la ville de Montbard pour la somme de 150 000 francs en 1885. La ville fit quelques travaux pour aménager l'hôtel en école. Puis le site devint cité administrative. Un projet est à l'étude pour que l'hôtel devienne musée.
Buffon had redesigned his town house in 1741 based on his father's house where he was born on September 7, 1707 and also based on the nearby houses he had acquired. Buffon’s town house expanded and became a « castle ». It took 7 years for his workers to bring the work to an end. Buffon lived and worked in this hotel until his death on April 16, 1788. During these many years, he didn’t leave his residence but, for a few months each winter, from November to March. There, he also received his illustrious visitors. His son Georges Louis Marie, born in the town house in 1764, received his entire estate. Condemned as an enemy of the Revolution, the son was executed in July 1794. Several years later, Augustine-Louise, the owner sold the hotel to the town of Montbard for the sum of 150 000 francs in 1885. The city refurnished the hotel and it became a school. Then the site became an administrative hall. A project is currently under consideration for the town house to become a museum.
 


Pauline

De délicieuses pâtisseries

Les mariottes : à gauche les deux personnages à chapeau de "gendarme" pour les petits modèles, à droite, le couple confectionné avec les moules grands modèles de M. Bride, pâtissier à Montbard.

Les mariottes

Lors de la chandeleur, des lavandières du Faubourg se rendaient à la fontaine des Douix. A travers la brume, elles aperçurent des fées habillées de fleurs et de verdure, portant couronnes et diadèmes sur la tête. Leurs ballerines dansaient sur les bords de l'étang, telles des marionnettes.
Voyant ces fées, les lavandières s'évanouirent. Elles décidèrent de faire une joyeuse fête aux sources des Douix pour commémorer cette apparition.

Pour représenter les fées, on préparait des pâtisseries dites «mariottes» ou «marionnettes» que l'on cuisait au four banal du Faubourg.
Jeunes et vieux se rendaient à la fontaine joyeusement, mariottes en main. On les décapitaient puis on jetaient les têtes dans la source.
Cette fête à la fontaine a disparu tout comme les lavandières et la confection des mariottes.
Au début du XXe siècle, le pâtissier Martin, logeant au bas du Faubourg, portait des mariottes aux lavandières, le jour de la Chandeleur.

Plus tard, en 1977, M. Bride a repris la confection de cette délicieuse pâtisserie. 
Elles sont faites de pâte feuilletée à six tours, taillée à l’emporte-pièce.
Les personnages sont ensuite déposés sur une plaque à peine mouillée et badigeonnée de jaune d’œuf au pinceau et ils cuisent 6 à 7 mn dans un four chaud. 
Dès leur sortie, les mariottes sont glacées au sirop de sucre et décorées avec des légumes secs : une lentille pour les yeux et des haricots blancs pour les boutons des vêtements. 
De deux tailles différentes, les grands modèles (27 cm) représentent des silhouettes vêtues comme au XVIIIe siècle. : un homme en jacquette et chapeau haut de forme et une femme regardant de côté, vêtue d’une jupe plissée ; le modèle plus petit représente deux hommes portant des chapeaux «de gendarme».
Malheureusement , depuis le décès du pâtissier, les mariottes ont disparu et les moules restent introuvables...Les fées reviendront-elles ?

On Candlemas day, the washerwomen from the Faubourg went to the fountain of Douix. Through the mist, they saw fairies dressed in flowers and greenery, with crowns and diadems on there heads. Their ballerinas danced on the edge of the pond, such as puppets. 
Seeing these fairies, the washerwomen vanished. They decided to make a joyful celebration at Douix source to commemorate this apparition. 
To represent the fairies, pastries called "Mariotte" or "Puppets" were prepared and then baked in Faubourg’s village oven. 
Young and old people went to the fountain being happy, some Mariottes in there hand. They were devapited and then thrown in the source. 
This festival at the fountain has disappeared as well as Mariotte cakes. 

In the early XX century, the pastry chef Martin, staying down the Faubourg, brang the washerwomen Mariottes on the Candlemas day. 

Later in 1977, Mr. Bride get the making of this delicious cake back. 

They were made of puff pastry. Unfortunately, since his death, the Mariotte have disappeared and the cake cannot be found ... Will the fairies come back ?


Fabien

La maison de l'antiquaire

Cette maison ancienne a été construite entre le XIV et le XV siècle. C'est là qu'habitait la gouvernante de Buffon. On dit qu'il existait une porte et un passage, actuellement cachés par un faux colombage, qui reliait l'hôtel particulier de Buffon à la maison de sa gouvernante.
C'est une maison à colombages faite de torchis, plâtre et bois. Les colombages sont en forme de croix de saint André. C’est une croix en « X » , car cet apôtre, frère de Saint-Pierre, aurait été crucifié sur une croix placée de biais. Plus le bois est long, plus la maison est ancienne.  

Cette « croix de Saint-André » est aussi appelée « croix de Bourgogne » car elle fut prise pour emblème par les ducs de Bourgogne et leurs héritiers. C'est sous Jean sans Peur (1371-1419), que la croix en X apparaît comme emblème du duc de Bourgogne et ceci à l’occasion de la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons. 


This old house has been built during the XIV or XV century. There lived the housekeeper of Buffon. It is said that there was a door and a passage, now hidden by a false timber, connecting the residence of Buffon at the home of his housekeeper.

It is a timbered house made of mud, plaster and wood. On most timbered houses there are crosses that are cross of Saint Andrew. It is a cross shaped in "X" because this apostle, the brother of Saint Peter, was crucified on this kind of cross. The more the wood is long, the more the house is old. 

This "cross of Saint Andrew" is also called "cross of Burgundy" because it was taken as emblem by the dukes of Burgundy and their heirs. It was under Jean sans Peur (1371-1419), that crosses X appears as an emblem of the Duke of Burgundy and this during the civil war between Armagnac and the Burgundians.
Diane

mercredi 11 février 2009

Rue du Parc


On remarque aussi dans cette rue de vastes granges typiquement bourguignonnes.

Le grenier à sel

L'ancien grenier à sel de Montbard, rue Crébillion, aujourd’hui rue du parc, fut créé par ordonnance de Jean Sans Peur en 1404. Le grenier à sel de Montbard approvisionnait 77 paroisses et a fonctionné jusqu'aux alentours de 1780. Les murs du bâtiment sont tellement imprégnés de sel qu’aucun enduit de façade ne résiste.

Les greniers à sel sont des entrepôts pour le sel de gabelle. Ils sont aussi des tribunaux pour juger les litiges sur la gabelle. Les gabelous se chargeaient de la récolte de la gabelle. 
Le sel fait l'objet d'un monopole royal. Il est entreposé dans des greniers à sel où la population l'achète déjà taxé. La gabelle représente, avant la Révolution, environ 6% des revenus royaux.
Le sel fut longtemps le seul moyen de conserver les aliments et était donc un élément stratégique. Il était également un composant nutritif indispensable pour le bétail. 
Enfin, il fut sous l'Ancien Régime utilisé comme monnaie d'échange et il pouvait aussi avoir valeur de salaire - on retrouve le sens étymologie dans salarium en latin qui signifiait « ration de sel » 
La gabelle est abolie par l'Assemblée Nationale Constituante le 1er décembre 1790. Mais l’impôt sur le sel réapparut néanmoins en 1806, sous Napoléon Ier, et il ne fut supprimé définitivement que par la Loi de finances de 1946. 

Aucun impôt n'a été plus détesté que la gabelle. Elle fut à l'origine de fraudes et de révoltes.

The old salt tax office on Crébillion street, now called park street, was created by the order of Jean Sans Peur, in 1404. The salt tax office of Montbard supplied 77 parishes and functioned until around 1780. The walls of the building were so soaked with salt, that no coating could stay on it.

There were wharehouses where the salt was kept. Those wharehouses served as court houses as well to discuss matters of taxation. The taxation attributed to the salt warehouses was called gabelle. The “gabelous” were people in charge of collecting the tax.

The royal authorities maintained a monopoly on salt, making it illegal for it to be stored or sold except through their agents. It was stored in salt tax offices, where the population had to buy it already taxed. The gabelle represents, before the Revolution, about 6% of the royal income. 

Salt has for a long time been the only way to preserve food, and was therefore a strategic element. It was also essential in livestock feed. 

Finally, under the Ancien Regime, salt was used as a bargaining tool and was even a salary. The etymological sense of the word salarium in Latin means "salt ration".

The gabelle was abolished by the Assemblée Constituante on December 1, 1790. But the tax on salt, however, reappeared in 1806 under Napoleon, and was finally abolished by the Finance Act 1946. 

No tax was more hated than the gabelle. It generated fraud and revolts. 

Vincent






Le canal de Bourgogne

Vieux rêve des rois de France depuis l'époque d'Heni IV, le chantier du Canal de Bourgogne fut ouvert en 1775 sous Louis XVI. La construction s'achèvera en 1832 et à cette date, le canal de Bourgogne sera entièrement ouvert à la navigation. Il comporte 183 écluses, s'étend sur 242 km, passe par 28 communes et relie Paris au Bassin rhodanien. A cette époque il était vital pour le commerce. Un pont transbordeur permettait les échanges pour les usines.

Mais le chemin de fer de la Compagnie PLM le concurrence dès 1844 et de plus en plus fortement à partir du Second Empire (1852). Enfin, le développement du transport routier depuis les années 1930 a entraîné, dans les années 1970, une nécessaire reconversion vers le tourisme. On peut aujourd'hui pratiquer la navigation de plaisance et profiter à pied ou à vélo de la Voie Verte aménagée sur le chemin de hallage où promeneurs et sportifs ont remplacé les hommes et les chevaux tractant les péniches à l'ombre des peupliers.

Le saviez-vous ?
Avant l'invention du moteur, le seul moyen de faire avancer les péniches était la traction à partir de la rive, sur les chemins de hallage.
Le premier type de traction connue est le hallage à col d'homme « à la bricole », du nom du harnais qu'ils portaient. 
En une  journée, il parcourait seulement 12Km.

An old dream of the kings of France since the time of Henry IV, the site of the Burgundy Canal was opened in 1775 under Louis XVI. The construction was completed in 1832 and at that time, the Burgundy Canal was completely opened to navigation. 
The Canal has 183 locks, covers 242 km, passes through 28 towns and connects Paris to Lyon. At that time it was vital for trade. In 1917, the lower deck facing the factories was equipped with an over pass. 

But the Railway Company PLM enters in competition with the Burgundy Canal in 1844 and increasingly competed against the Second Empire (1852). Finally, the development of road transport in the 1930s resulted in a much needed growth of tourism in the 1970s. Now, one can practice boating and enjoy walking or cycling on the greenway, built on the path. Today, men and horses towing barges in the shade of the poplars have been replaced by walkers and sportsmen, enjoying themselves.
Did you know that before the invention of the engine, the only way to move a barge was by pulling from the shore, along the paths. The first type of traction was known as breast harness which was used with men . In one day, one could only go 12km!

Brandon

lundi 9 février 2009

La Brenne

La Brenne , appelée « Branna Fluvius » en 1157 puis Braana en 1201 , prend sa source au pied de la montagne de Sombernon et se jette dans l'Armançon, après un parcours de 55 kilomètres.
La Brenne reçoit sur la rive droite 13 ruisseaux plus l'Ozerain et l'Oze et 16 sur la rive gauche.
Le long de la rivière des lavoirs étaient aménagés. Les lavandières venaient y laver le linge que les gens aisés leur confiaient.
En 1548, le pont est composé de 10 arches.
L'hôtel de ville était appuyé sur le 4 ème arche mais il fût incendié cette année là .
Dans la nuit du 12 au 13 novembre 1710, les eaux de la rivière en furie emportèrent 6 des 10 arches du pont.
An début du XX siècle il y avait une croix sur le parapet, c'était le point de rendez-vous des amoureux entre le quartier nord et le quartier sud de la ville . Les débris de la croix furent recueillis par le curé Millot et seront stockés dans la chapelle Saint-Paul.
Les inondations de 1910 ont causé d'immenses dégâts : chaussées défoncées, murs renversés... Sur le mur de l'Hôtel de l'Ecu, une flèche gravée marque la hauteur de la crue.  

The Brenne, called Branna Fluvius "in 1157 and then Braana in 1201, has its source at the bottom of the mountain of Sombernon and flows into the Armançon, after a journey of 55 km. 
The Brenne receives on the right bank, 13 brooks, increased by the addition of Ozerain and Oze and 16 brooks, on the left bank. 
Along the River washhouses were installed. Women came there to wash linen and clothes that the wealthy gave them to wash.
In 1548, the bridge was composed of 10 arches. 
The townhall was built on the 4 th arch but it was destroyed by fire that year. 
On the night of 12 to 13 November 1710, the furious river took 6 of the 10 arches of the bridge away. 
In early twentieth century, there was a cross on the parapet, which was a meeting point for lovers between the north and south of the city. The fragments of the cross were collected by priest Millot and were stored in the chapel of Saint-Paul. 
The flood of 1910 caused immense damag. Numerous streets and walls were destroyed. On the wall of the Hotel de l' Ecu, an arrow engraved marks the height of the flood.
 

Camille 

L'hôpital Saint-Jacques

La Maison-Dieu au Grand Faubourg fondée au 13ème siècle tombait en ruine au 16ème siècle. 
En 1541, un hôpital fut donc créé au Petit Faubourg pour les pauvres, les gens de passage et les pèlerins. A cette époque là, l'hôpital n'avait pas vocation médicale. Il est tenu par les religieuses, rue du Patis (Edmé Piot), mais trop petit, il dut être vendu en 1748, après l'acquisition d'une belle maison rue aux Pêcheurs (Auguste Carré), près de la rivière. Cet hôpital possédait un clocher qui a été démonté et se trouve aujourd'hui sur le toit de la mairie. Il abrite maintenant le Jacquemard. 

Transformé et agrandi à plusieurs reprises (salles des femmes au dessus d'un établissement de bains), les bâtiments ont été démolis après la construction du nouvel hôpital Saint Jacques, inauguré le 20 Janvier 1969.

La Maison-Dieu located in the Grand Faubourg and founded in the 13th century, fell into ruin in the 16th century. 
In 1541, a hospital was set up in Petit Faubourg for the poor, travelers and pilgrims. At this time, the hospital had no real medical purpose. It was governed by nuns at Patis Street (Edmé Piot. However, the hospital was too small and had to be sold in 1748, after acquiring a beautiful townhouse in Fishers street (Auguste square) near the river. The hospital had a bell tower, it was taken apart and is now on the roof of the townhall and the Jacquemard. 

Remodeled and enlarged several times with added Ladies’ rooms and bath, the buildings were demolished after the construction of the new hospital Saint Jacques, inaugurated on January 20th, 1969.


Mégane 

vendredi 6 février 2009

Le cinéma de Montbard

Avant la construction d'un cinéma , les Montbardois assistaient à des séances  sur la place Gambetta. Le premier cinéma, le Casino , est construit en 1919 .
Puis le Casino devint Colisée. Sa capacité était de 140 places au balcon et 530 places au parterre .
Cette salle servait à de nombreuses manifestations : bal , fête de Noël , théâtre , conférences , débats politiques et même tirage de la loterie. N'étant pas rentable , le Colisée ferme ses portes en 1987 et est démoli en 1991 .
Un autre cinéma , le Sélect , autrefois appelé le Café de la Comédie, est inauguré en 1946 La salle compte 118 places au balcon et 356 au parterre. Il ferme ses portes en 1983. Le cinéma le Phénix a été construit sur le même emplacement que le Colisée .Il fut inauguré le 4 Décembre 1993. Il est actuellement géré par l'association Ciné-Cité.


Before the construction of a movie theater, people used to go watch films  on Gambetta place . The first theater, the Casino was built in  1919.
Then, the Casino became a coliseum. It had a capacity of 140 seats in the balcony and 530 seats on the first floor. 
This theater was used for many events: balls, Christmas celebrations, plays , conferences political debates and even the lottery.
Not being profitable, the Coliseum closed its doors in 1987 and was demolished in 1991.
Another theater, The Select, formerly known as Café de la Comédie, was inaugurated in 1946. 
It had 118 seats in the balcony and 356 downstairs. It closed its doors in 1983. The Phoenix was built on the same location as the Coliseum. It was inaugurated on December 4, 1993. Nowadays, it is managed by the association Ciné-Cité .


Jessica

Le Musée des Beaux-Arts

Dans la maison des Ursulines, les religieuses enseignent gratuitement les enfants. Mais en 1905, c'est la séparation de l'Eglise et l'Etat, c'est la fin des Ursulines. Le couvent devient l'institution Buffon, une école privée.
  La chapelle construite du temps des Ursulines par le Frère Maur, de style néo-gothique, a été achetée par la municipalité pour y installer le Musée des Beaux Arts. Ici sont exposés des tableaux d'artistes reconnus (Eugène Guillaume, Pissaro, Dali...). On peut y admirer trois statues de François Pompon, sculpteur Bourgignon originaire de Saulieu. Il y a aussi une très belle collection de cycles anciens en ce lieu magique. 

In the Ursulines house, the nuns were teaching children for free. But in 1905, the separation of Church and State marks the end of the Ursulines. The convent becomes the Buffon institution, a private school. The chapel built during the time of Ursulines by Brother Maur, in a neogothic style, was bought by the municipality to install the Museum of Beaux- Arts. The work of some well known artists ( Eugène Guillaume, Pissaro, Dali...). are displayed there. One can also see three statues of François Pompon, a sculptor from Saulieu, Burgundy. There is also a very nice collection of ancient cycles in this magical place. 
Claire

jeudi 5 février 2009

La Maison Natale de Daubenton

Louis Jean-Marie D'Aubenton, dit Daubenton, nait le 29 mai 1716 à Montbard. 
Son père le destine à la prêtrise, mais il suit en secret les cours de médecine et d'anatomie. La mort de son père lui permet de choisir lui-même sa carrière, il devient docteur en médecine en 1741 et revient exercer ici. 

Son ami d'enfance, Buffon, l'appel à ses côtés au Jardin du Roi en 1742 et le fait nommer garde-démonstrateur en 1745 au Cabinet du roi. Les deux hommes travaillent ensemble pendant dix ans à la rédaction de l’Histoire Naturelle. Daubenton inventa le concept d'anatomie comparée.

Il devint en 1778 professeur d'histoire naturelle au Collége de France. En 1783, il est professeur d'économie rurale à l'Ecole Vétérinaire de Maison Alfort. Puis il intègre la section d'anatomie et zoologie de l'Académie des sciences. Il est par ailleurs l'un des contributeurs majeurs à l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers pour laquelle il écrit plus de 900 articles sur l'histoire naturelle. 

Daubenton s'est également intéressé à l'élevage et travaille dans sa ferme de Courtangis à l'amélioration de la production de laine en introduisant en France les moutons espagnols mérinos et publie en 1782 des Instructions pour les bergers et les propriétaires de troupeaux. Sa statue se dresse dans le parc Buffon.
C'est sous la profession de berger qu'il échappe aux violences révolutionnaires et lorsque les Jardins du roi deviennent Muséum national d'histoire naturelle, Daubenton en est le premier directeur. 
Le 25 décembre 1799, Daubenton est élu membre du Sénat conservateur et meurt peu après des suites d'une crise d'apoplexie. 
Comme médecin, il recommandait les pastilles d'Ipecacuanha, qu'on appelait pastilles de Daubenton . Son épouse se piquait de littérature : elle est l'auteur du roman à succès de l'époque « Zélie dans le désert ». 


Louis Jean-Marie D'Aubenton known as Daubenton was born on 29 May 1716 in Montbard. 
His father intended for him to enter the priesthood, but he secretly studied medicine and anatomy. The death of his father allowed him to choose his own career. He became Doctor of Medicine in 1741 and returned to Montbard to work. 

His childhood’s friend, Buffon, called him to be at his side, in the king’s garden in 1742
  as a demonstrator and in 1745 in the Cabinet of theKing. The two men worked together for ten years on the subject of Natural History. Daubenton invented the concept of comparative anatomy. 

In 1778 he became professor of natural history at the College de France. In 1783, he became professor of Agricultural Economy at the Ecole Vétérinaire de Maison Alfort. Then he joined the department of anatomy and zoology at the Academy of Sciences. It was also one of the major contributors to the Encyclopédia or the Dictionary of science and arts and other diciplines for which he wrote over 900 articles on natural history. 

Daubenton was also interested in farming and work in his farm of Courtangis to improve wool production by introducing in France spanish merino sheep in 1782. He publishes 'Instructions for shepherds and owners of flocks'. His statue stands in the park Buffon. 
It was as a shepherd he escapes the violence of the Revolution and when the Jardins du roi become Muséum national d'histoire naturelle, Daubenton was the first director. 
On December 25, 1799, Daubenton was elected as a Conservative member of the Senate and died shortly after due to an attack of apoplexy. 
As a doctor, he recommended the Ipecacuanha pills, called also Daubenton pills. His wife stole from literature. She was the author of the bestseller novel of the time "Zélie in the desert."

Marine

mercredi 4 février 2009

Les fortifications de Montbard

C'est au XVIe que l'ordre de construire les fortifications de la ville émane de Catherine de Médicis reine de France de 1547 à 1559. Mais les archives municipales rapportent que c'est seulement en 1573 que les édiles délibèrent enfin pour faire entourer de murs les faubourgs. Elles consisteront en un mur de 20 pieds de haut et de 5 d'épaisseur. Des portions de ce mur et deux tours existent encore au Montmuzard.
Bien leur en prit car le 8 février 1590, en pleine Guerres de religions, ''2000 reîtres et bien autant de lansquenets'', commandés par Guillaume de Tavannes lieutenant d’Henri IV, ''Monsieur de Tinteuille et le sieur de Sipierre, accompagnés des habitants de Flavigny et de Semur-en-Auxois'', donnent le siège à la ville durant trois semaines. Par la traîtrise, ils essaient, en vain, de soudoyer la population en offrant deux millions en or. Ils disposent de quatre pièces de batterie qu'ils dirigeront directement sur la ville basse et le château après la prise du Grand Faubourg où il réussiront à ouvrir un brèche. Néanmoins , sous la direction du valeureux gouverneur de la ville, monsieur Debadet, les jeunes montbardois, sous l'étendard des capitaines des Moulins et Sansousis, repoussèrent les assaillants. Le siège fut levé début mars. 

Une ode à leur vaillance fut composée : Truffes de Montbard..

Où est la foudroyante armée
De cette canaille animée
A suivre un hérétique roi
Qui pleine de superbe audace
Nous fit de sanglantes menaces
Pour nous faire changer de foi ?
(...)
Mais quoiqu'elle ne fut pas forte
Ni flanquée en aucune sorte
Elle résolut constamment
Avec invincible courage
De leur canons souffrir l'orage
Et les repoussa vaillamment.
O ville digne de louange,
Qui sans aucun secours étrange
Hormis de cinquante soldats
A rompu la folle entreprise
Des poltrons qui contre l'Eglise
Ont dans la main le coutelas.
Tu es vraiment le Mont des Bardes
Où étaient les troupes gaillardes
Des poètes divins gaulois
Portant encore la destinée
D'être pour jamais honorée
Sur toutes les villes de l'Auxois
(...)
Aussi pensant manger des truffes
Ils ont reçu des lourdes buffes
Dans la trufferie de Montbard.
Seigneur sait toujours qu'à ta gloire
Et le triomphe et la victoire
Puissent tomber de notre part.


  La ville de Montbard se trouvant presque au centre du royaume, depuis la conquête de la Franche-Comté et de l'Alsace, on a regardé ses fortification comme inutiles. Le château a été abandonné, et l'usage du rempart, des fossés, du chemin couvert, et des tours et autres fortification, a été accordé en différents temps par les magistrats de cette ville aux particuliers dont les maisons jouxtaient ces constructions, moyennant un cens au profit de la ville.

Un peu plus loin sur la route de Dijon, se trouvait le hameau de Corbeton et la vigne seigneuriale « Le Clou ». Ces noms persistent à désigner les quartiers d'habitations qui y sont situés.
Les remparts sur le versant sud-ouest longeaient l'ancien cimetière et traversaient le chemin du couard sur l'autre versant de la colline.

In XVIth, the order to build the fortifications of the city was given by Catherine de Medici Queen of France from 1547 to 1559. But the muncipal archives report that it was only in 1573 that the aldermen finally decreted to build walls around the suburbs. The walls were 20 feet high and  5 feet thick. Parts of the wall and two towers still exist in Montmuzard.

And they made  the right decision because on february, 8th 1590 during the Civil War between catholics and protestans, "2000 mercenaries and almost as many lansquenets" led by Guillaume de Tavannes, de Tinteuille and Sieur de Sipierre, accompanied by the inhabitants  of Flavigny and Semur-en-Auxois" laid siege the city for three weeks. By treachery, they tried in vain to bribe people by offering two million. They had four pieces of battery that they pointed directly to the lower town and the castle after taking the Grand Faubourg, where they manage to open a gap. However, under the leadership of the valiant governor of the city, M. Debadet, Montbard's young men, under the banner of the captain des Moulin and captain Sansoucis, drove the ennemies away. The siege was raised in early march.

An ode to their bravery was composed : Truffes de Montbard

As the town of Montbard was located almost in the center of the kingdom since the conquest of the Franche-Comté and Alsace, the fortifications were considered useless. The castle was abandonned and the use of the ramparts, the trenches, the covered way, the towers and other fortifications, has been granted at different time by magistrates of this city to people wose homes adjoining to these buildings, with a quitrent to pay to the city.

A little farther down the road of Dijon, was the hamlet of Corbeton and the seigniorial vineyard "Le Clou". These names are still used for the residential neighborhoods that are located there.

The south-west side ramparts went along the old cementery and crossed the "Chemin du couard" on the other side of the hill.

L'hôtel de ville

Le centre de décision de la ville a souvent changé de place. Depuis 1231, date de l'octroi de sa Charte, le maire et les échevins se réunissaient en l'église Saint-Thomas, dans le Grand Faubourg. Le premier hôtel de ville fut construit sur le pont de la Brenne. Il fut incendié en 1548. Une maison fut achetée rue du Grenier à sel en 1676 et c'est seulement en 1741 qu'il s'établira à l'emplacement actuel. En 1850, le conseil municipal décide de raser ce bâtiment et d'en construire un nouveau assez vaste pour accueillir à la fois l'hôtel de ville et une nouvelle école.
La première pierre de l'Hôtel de ville est posée le 05 août 1852 par le maire et est bénit par le curé. Elle porte comme inscription : «Cet Hôtel de ville a été construit sous le gouvernement du prince Louis Napoléon Bonaparte» et une pièce de 5 francs y est scellée.
La construction dure 4 ans.
C'est sur la place un peu exiguë de l'Hôtel de ville que se tenait le marché.
En 1911 la statue d'Eugène Guillaume, sculpteur montbardois, est installée devant la mairie. Mais elle est confisquée puis fondue par les Allemands pendant la guerre 1939-1945.
La salle de mariage de l'Hôtel de ville est mise en valeur par les portraits de Buffon, Daubenton et Junot peint par Raverat artiste Dijonnais.
 

The decision center of the city has often moved. From 1231 onwards, the City was granted its Charter, the mayor and his aldermen used to meet in St. Thomas Church in the Grand Faubourg. The first city hall was built on the bridge of the Brenne river. It burnt in 1548. A house was bought in the ‘Grenier à sel’ street in 1676 and it was only in 1741 that it settled in the current location. In 1850, the city council decided to raze this building and construct a new one large enough to accommodate both the city hall and a new school. 
The first stone of the town hall was laid on 5th August 1852 by the mayor and was blessed by the priest. With the following inscription: "This town hall was built under the government of Prince Louis Napoleon Bonaparte'' and a 5-francs coin is sealed there.
The construction lasted 4 years. 
The market used to stand place on this rather small square of the City Hall.
In 1911 the statue of Eugène Guillaume, a sculptor from Montbard, was erected in front of the town hall. But it was confiscated and melted down by the German soldiers during the 1939-1945 war. 
The wedding hall of the City Hall is enhanced by the portraits of Buffon, Daubenton and Junot painted by Raverat, an artist from Dijon.
Adrien

mardi 27 janvier 2009

L'École de musique


Cette belle construction de style Renaissance accueille l'actuelle Ecole Municipale de Musique. Ce bâtiment dont les différentes pièces sont distribuées selon un plan intérieur surprenant, était un ancien hôtel particulier converti en école de filles en 1955 avant de devenir l'école de musique actuelle .
Au font de la cour, le bâtiment du côté de la rue d'Abrantes qui a été récemment aménagé afin de créer une Ecole Municipale de Danse faisait aussi fonction d'école, puis plus récemment, de centre de formation pour adultes.
Ces deux bâtiments sont séparés par une cour, un tunnel permet d'accéder de la cour à l'entrée de l'école .

Elle fut la maison natale de Benjamin Guérard né le 15 mars 1797. Son parrain est le beau-frère de Buffon. Il entreprit un tri colossal au département des manuscrits de la Bibliothèque Royale, puis se spécialisa dans le déchiffrement des documents du Moyen-Age. Il publia quelques études dont son Essai sur les divisions territoriales de la Gaule sous les rois des Francs, ouvrage, couronné par l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1830 où il siégea. Dès 1840, il travaille pour le compte de l'Etat à l'édition de cartulaires. I En 1848, il est nommé directeur de l'Ecole des Chartes et terminera sa carrière comme conservateur du département des manuscrits de la Bibliothèque impériale à la fin de l'année 1852 et meurt un an et demi plus tard.
L’éditeur de l’Histoire des villes de France tenant beaucoup à pouvoir le citer au nombre de ses collaborateurs, Benjamin Guérard publia trois articles sur Alise, Semur et Montbard. Même s'il était commun d'admettre à l'époque que le nom de sa ville natale signifiait Mont des Bardes, il se déclara « forcé, à mon grand regret, et malgré mon penchant à favoriser les traditions chères au pays, d’élever quelque doute sur une si poétique origine. » Pendant longtemps, et jusqu'au décès de son père, il fit de fréquents voyages à Montbard même si son travail le retenait à Paris où il décède le 10 mars 1854.



Music school 


This beautiful Renaissance style building now houses the Municipal School of Music. This building whose different parts were arranged according to a unusual interior plan, was a former town house converted into a girls' school in 1955 before becoming the school of music. 
At the end of the court yard, the building’s entrance on Abrantes street, was converted to create a Municipal Dance School, a traditional school and more recently, a training center for adults as well. 
These two buildings are separated by a courtyard and a tunnel which provides access to the court at the entrance of the school. 
It was the birth place of Benjamin Guérard, born on March 15, 1797. His godfather was the brother-in-law of Buffon. He began a monumental clean up in the department of manuscritps in the Royal Library and then, he specialized in deciphering the documents of the Middle Ages. He published several studies in particular his ''Essays on the territorial divisions of Gaulle under the kings of the Francs'', crowned by the Academie des inscriptions et belles-lettres in 1830 where he was elected. From 1840 he worked for the Governement in editing cartularies. In 1848 he was appointed Directeur de l' Ecole des Chartes and finished his career as Curator of the department of manuscripts of the Imperial Library at the end of 1852. He died 18 months later. 
The editor of the History of French Cities took great pride in citing him as one of his collaborators., Benjamin Guérard published three articles on Alise, Semur and Montbard. While it was common to admit at that time that the name of his hometown means Mount of the Bards, he said "I was forced, to my regret, and despite my inclination to promote the traditions dear to the country, to express some doubt on such a poetic origin. " For a long time, and until his father's death, he made frequent trips to Montbard, although he had to work in Paris, where he died on March 10, 1854.

Charlotte

vendredi 23 janvier 2009

La Maison de Junot

C'est dans ce très vaste hôtel particulier que Jean Andoche Junot(1771-1813) s'est donné la mort. Il fut un célèbre général français de l'armée napoléonienne, ami personnel de Napoléon. Cet hôtel a été construit par son père et appartient maintenant à des particuliers.



Qui était Junot ?

Jean Andoche Junot est né à moins de 20 km d'ici, dans le village de Bussy-le Grand le 23 octobre 1771 de Michel Junot, marchand, et de Marie-Antoinette Bienaymé son épouse . 
 Junot se destinait au barreau et son éducation, commencée à Montbard chez M. Heurté se poursuit au collège de Châtillon-sur-Seine. C'est là qu'il se lie avec Auguste Marmont (1774-1809) futur duc de Raguse et maréchal d'Empire.
Il s'engage dans le bataillon des volontaires de la Côte-d'Or. Après la reddition de Longwy, le bataillon fut dirigé sur Toulon, où Bonaparte, alors lieutenant d'artillerie, le remarqua et le surnomma « Tempête »
Il participe au coup d'Etat du 18 brumaire et épouse Laure Permon que Bonaparte surnomme « la petite peste » mais dont la beauté et l'esprit la feront remarquer dans les salons parisiens,. 
Il devient le secrétaire de Napoléon. Il est promu général de brigade lors de la campagne d'Égypte. En 1806, il est nommé gouverneur de Paris. L'Empereur l'apprécie et le couvre d'or mais le couple Junot en dépense plus encore.
Pendant la campagne de Russie, il perd peu à peu la faveur de Napoléon qui lui retire alors le gouvernement de Paris et l'envoie à Venise, puis en Illyrie. Ses blessures à la tête, qu'il avait reçu pendant les campagnes, ainsi que la désapprobation de l'Empereur le rendent fou. Ses débordements deviennent tels qu'on doit le ramener de force chez son père , dans cette maison où, dans une crise de folie, il se jette d'une fenêtre et se casse la jambe. Il meurt quelques jours plus tard de complications infectieuses, le 29 juillet 1813.

Quelques anecdotes :

 Se trouvant sur la batterie des Sans-Culottes à Toulon, Bonaparte demanda quelqu'un qui eût une belle écriture; Junot sortit des rangs et se présenta. Bonaparte le reconnut pour le sergent qui déjà avait fixé son attention. Il lui témoigna de l'intérêt et lui dit de se placer pour écrire une lettre sous sa dictée. Junot se mit sur l'épaulement même de la batterie. A peine avait-il terminé sa lettre, qu'une bombe lancée par les Anglais éclate à dix pas et le couvre de terre ainsi que la lettre.Bien! dit en riant Junot, nous n'avions pas de sable pour sécher l'encre.

 En 1794, M. Junot père demanda à son fils quelques renseignements sur l'homme dont il suivait la fortune : Qu'est-ce que c'est que ce général Bonaparte? Où a-t-il servi? Personne ne connaît ça. Andoche lui répondit : Vous me demandez ce que c'est que le général Bonaparte? je pourrais répondre comme Santeuil : Pour savoir ce qu'il est il faut être lui-même ! 

 Junot partageait avec Bonaparte les « galions » venus de Bourgogne : deux ou trois cents francs que Mme Junot mère envoyait à son fils. Et c'est toujours moi qui ai la plus grosse part, disait Bonaparte.


 Lorsque Napoléon partit pour l'Egypte, il passa par la Bourgogne en allant s'embarquer à Toulon. Il s'arrêta à Dijon, où était alors le père de Junot devenu conservateur des eaux et forêts. qui lui montra les lettres d'Andoche.
 - Elle ne font que me confirmer dans la conviction que j'ai de l'attachement que me porte votre fils, monsieur Junot, dit le général. Il m'en a donné de fortes preuves dont je suis très touché. Aussi, vous et lui pouvez compter que je l'aiderai de tout mon pouvoir et de toutes mes relations pour faire son chemin dans notre aventureuse carrière. Un quart d'heure après cette conversation, ce que lui avait dit Bonaparte était écrit dans son portefeuille et dans sa poche gauche, bien près de son cœur. Son adoration pour Napoléon devint dès ce moment presque aussi forte que celle de son fils.

 Certains ont prétendu que Junot était un rustre violent qui battait sa femme (Mémorial de Saint Hélène), mais sa femme témoigne en ces termes « Junot joignait à une imagination brillante et créatrice un esprit fin et très prompt à saisir l'inconnu, dès qu'il s'offrait à lui. Il apprenait tout avec une rapidité incroyable. Il faisait de jolis vers très facilement, jouait la comédie avec un talent tout à fait remarquable et écrivait à merveille. On pourrait dire de lui, en voyant ses lettres, que son cœur avait de l'esprit. Il était vif et même emporté. Cela venait de la trop rapide circulation de son sang. Mais jamais il ne fut ni grossier ni brutal et, dans les treize années qu'a duré notre union, je n'ai pas été une seule fois témoin de scènes pareilles à ce dont on parle dans le Mémorial de Sainte-Hélène. L'empereur n'a pas pu le dire, ou bien alors, dans sa distraction, il a prononcé un nom pour un autre.

 Contrairement à ce qui est indiqué dans certains guides du Père Lachaise, le général Andoche Junot, duc d’Abrantès n’est pas inhumé à Paris, mais au cimetière de Montbard. C'est son frère, Gay Claude Junot, receveur général du département de la Haute-Saône et son oncle Jacques Junot , chanoine du Chapitre métropolitain de Paris qui reposent au cimetière du Père Lachaise.


It is in this large town house that John Andoche Junot (1771-1813) was given the death. He was a famous general of the French Napoleonic army. This house was built by his father and is now private.


Who was Junot? 


Jean Andoche Junot was born at less than 20 km from here, in the village of Bussy-le Grand on 23 October 1771 by Michel Junot, merchant, and Marie-Antoinette Bienaymé his wife. 
  Junot is destined to the bar and his education began in Montbard at Mr. Heurté continues at the college of Chatillon-sur-Seine. There he was bind to Auguste Marmont (1774-1809) future Duke of Ragusa and Marshal of Empire. 
He joined the battalion of volunteers from Cote-d'Or. After the surrender of Longwy, the battalion went to Toulon, where Bonaparte, then lieutenant of artillery, noticed him and nicknamed "Storm" 
He participates in the crime against the state of 18 Brumaire and marries Laure Permon that Bonaparte nicknamed "little fever" but whose beauty and lively mind stood out in the Parisian salons. 
He became the secretary of Napoleon. He was promoted to Brigadier General during the campaign of Egypt. In 1806 he was appointed Governor of Paris. The Emperor appreciate him and covers Junot with gold but the couple spends more. 
During the Russian campaign, he is gradually losing the support of Napoleon which took him out of the government in Paris and sends him to Venice, then Illyria. The head injuries he had received during campaigns, and the disapproval of the Emperor make him being mad. His excesses are such that he is brought back by his father in this house where, in a crisis of madness, he thraw himself out of the window and breaks his leg. He died a few days later infectious complications, 29 July 1813.
Iris


Ruelle de la résistance

Dans cette ruelle, se trouvait le poste de commandement des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) durant la Seconde Guerre Mondiale.

A la fin de juillet 1944, le groupe des Résistants de Montbard passe de 253 à 400 personnes.
Dans la région, deux postes de commandements sont créés dont l'un à Montbard dirigé par Léon Febvay (1900-1957) allias Nancy installé ici à son domicile, l'actuelle ruelle de la Résistance. Il exerçait comme huissier à Montbard à la déclaration de la guerre.
Le 19 août 1944, Montbard est déclarée place forte par le commandement Allemand. Febvay rejoint alors le maquis avec le groupe de liaison et une partie des groupes de sabotage qui, jusque là, n'avaient jamais quitté la ville. Il installe alors son poste de commandement au hameau de la Mairie.
Le 11 septembre, Montbard est libérée par le Maréchal De Lattre et le Général Leclerc. Febvay part à la tête d'un groupe de résistants pour constituer le bataillon Nancy qui va prendre part à la campagne d'Alsace. Le 12 septembre, jonction à Montbard des deux unités prestigieuses de la France Libre, la 1re DFL et la 2e DB.

D'une guerre à l'autre :
Le nom de cette ruelle est attaché à la guerre. En effet elle s'appelait précédemment ruelle Mornand, du nom des deux frères Mornand, tous deux soldats Montbardois, morts le même jour, le 20 août 1914. Elle est baptisée ruelle de la Résistance le 31 janvier 1945.

Mais la Résistance à Montbard, ce sont aussi d’autres groupes comme celui constitué des membres du Parti Communiste dont Raymond Ciriez nous raconte l’histoire dans son livre : L’an 40 de nos 20 ans.

Resistance Lane

The FFI (French Forces of the Interior) had his headquarter in this lane during the Second World War. 

At the end of July 1944, the members of the Resistance from Montbard increased from 253 to 400 people. 
In the area, there were two headquarters. One of them was in Montbard and was led by Leon Febvay (nickname Nancy, 1900-1957) and it was located in the Ruelle de la Resistance. Febvay served as bailiff in Montbard before the beginning of the war. 
On August 19, 1944, Montbard is declared a ‘ stronghold’ by the German headquarter. Febvay then joined the maquis (underground fighting) with the liaison group and a group of sabotage which until then, had never left the town. The maquis set up his headquarter in the hamlet of La Mairie. 
On 11 September, Montbard is released by Maréchal De Lattre de Tassigny and General Leclerc. Febvay, in charge of a group went to form the “battalion Nancy” who will take part in the campaign of Alsace. On September 12, Montbard had two prestigious units from the France Libre : the 1st DFL and the 2nd DB. 

But the Resistance in Montbard, was also made of other groups and some were members of the Communist Party, which story Raymond Ciriez tells us in his book: “L’an 40 de nos 20 ans.”

From one war to another: 

So, the name of this street was given because of the war. Indeed it was called earlier Mornand alley, the names of the two brothers Mornand, both Montbardois soldiers who died on the same day, August 20, 1914. It was called the Resistance Lane on January 31th 1945.

Léa

Les armes de Montbard



Deux bars adossés d'argent 
Au premier et au quatrième d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules qui représente la royauté
Au deuxième et au troisième bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules qui représente la Bourgogne


Ces armes sont très anciennes, comme l'atteste le fait qu'André de Montbard (1103-1156), cinquième maître de l'Ordre du Temple, porte sur son blason lui aussi deux bars adossés preuve, sans doute, que les bars étaient déjà au blason de Montbard.
La charte de Philippe le Hardi du 12 avril 1376 octroya à la ville de Montbard le droit de posséder son propre sceau communal.


Pourquoi deux bars ?
Le poisson, généralement représenté de profil, posé en pal, légèrement courbé, par paire. Dans ce cas, celui de senestre est contourné, on les dit adossés. 
Il est toujours difficile de donner les raisons exactes du choix des armes. 
Il peut s'agir d'armes parlantes, les armes étant une forme de rébus ou d'indication du nom, ce qui pourrait être le cas ici, entre Mont "bar" et "barbeau" (les héraldistes ne faisant pas de différence entre bar et barbeau), donc par homophonie ou parce que Montbard appartenait au Duché de Bar au début du 13° siècle( (les bars adossés étaient la marque de ce duché). 
Il peut aussi s'agir d'un choix sans raison.

Fleurs de lys ou semé de fleurs de lys ?
La fleur de lys symbolisait la royauté. En France, les bonnes villes, c’est-à-dire celles qui avaient le droit de se faire représenter par leur maire au sacre du roi de France, avaient le droit de porter sur leur blason un chef de France, d'azur semé de fleurs de lys d'or ou plus tard aux environs de l'an 1376, d'azur à trois fleurs de lys d'or . Le chef de France est une augmentation accordée aux armes de ces villes, ce qui dit l'importance de notre cité à cette époque. 
C'est en 1968 que sur le blason de Montbard fut préféré le semé de fleurs de lys.
Un acte de 1466 semble être le plus ancien document au bas duquel sont apposées les armes de Montbard.



This armiral is very old, as André de Montbard (1103-1156), fifth Master of the KnightsTtemplar arms display also backed two bass, evidence without doubt, that bass were already at the crest of Montbard. 
On 12 April 1376, Philip the Bold awarded the town of Montbard the right to have its own municipal seal. 

Why two bass? 
The fish, usually represented in profile, landed pal, slightly bent, in pairs. It is always difficult to give exact reasons for the choice of coat of arms. 
It may be a form of riddle the charges are in the name ( Mont "bar") so an homophone or because Montbard belonged to the Duchy of Bar at the beginning of 13 century ((bass were in the coat of arms of this Duchy). 
It may also be a choice for no reason. 

Fleurs-de- lis or all-over scattering Fleur-de-lis ? 
The Fleur-de-lis was symbol of royalty. In France, good cities, ie those who had the right to be represented by their mayor to the coronation of the king of France, had the right to wear on their coat of arms a field of France, azure all-over scattering of golden Fleur-de-lis (France Ancient) or later around the year 1376(France Modern), three of golden Fleur-de-lis . The field of France said the importance of our city at that time. 
In 1968, Montbard choose all-over scattering lily flowers. 
An act of 1466 seems to be the oldest document at the bottom which is the coat of arms of Montbard.
Antoine K.



vendredi 9 janvier 2009

Regards croisés ...

Venez, entrez, et laissez vos regards explorer notre ville, Montbard...
Please, come in and let your eyes explore our town, Montbard...
Ce blog se veut un moyen d'échange entre la classe de Michèle Randolph à Meyzeek Middle School, Louisville, Kentucky, USA,  les élèves d'Irena Paul au ZPPKP (Zespol Paristwowych Placowek Ksztalcenia Plastycznego) d'Opole, Pologne et la classe de 3eB du Collège Louis-Pasteur de Montbard, France.

Notre sujet d'étude ? Notre environnement  en matière de bâti et d'architecture, en regard de l'histoire des hommes et des arts.

Nous devons énormément à Gilbert Bonsans, notre historien local amateur - au meilleur sens du terme : celui qui aime...
Mais notre recherche s'est enrichie aussi des apports et des conseils de M. Nedellec, Conservateur du Musée de Montbard, M. Goyard et son équipe de l'Office du tourisme, Mme Aubry, guide de pays, ainsi que des travaux de tous ceux qui dans le passé ou il y a peu, se sont penchés sur le destin de notre ville. Que tous en soient remerciés.

Veuillez noter que toutes les photos, croquis, logos et  textes sont la propriété exclusive du Collège Louis-Pasteur de Montbard. Ils ne peuvent en aucun cas être reproduits. Seuls les organismes suivants sont habilités de plein droit à les utiliser :

Mairie de Montbard
Office du tourisme de Montbard
Pays Auxois Morvan
Conseil Général de Côte d'Or
Conseil Régional de Bourgogne